L'infirmière Magazine n° 323 du 15/05/2013

 

FORMATION ANGLAIS

Dans de nombreux cas, le syndrome de stress post-traumatique peut être une réaction normale face à un événement traumatique qui dépasse la limite de ce qu’une personne peut supporter. Il est considéré comme un trouble anxieux et a été officiellement reconnu en 1980. La reconnaissance de cette maladie est de plus en plus fréquente, en particulier dans le contexte militaire, même si son occurence ne se limite pas aux personnels militaires et à leurs familles.

Un diagnostic de SSPT requiert qu’une personne ait vécu, que ce soit directement ou indirectement, ou ait été confrontée à un événement mettant son bien-être ou sa vie en danger, qu’un préjudice physique en résulte ou non.

Pour qu’un diagnostic de SSPT soit validé, les symptômes suivants doivent avoir entraîné une altération significative sur une période minimale d’un mois :

le phénomène de ré-expérience persistante, qui consiste à ne pas pouvoir cesser de penser ou de rêver de l’événement ; l’évitement, qui amène la personne à faire des efforts continuels et délibérés pour rester à l’écart de tout ce qui lui rappelle, même à distance, le traumatisme ; l’engourdissement, qui provoque souvent un sentiment de séparation ou de détachement d’autrui, y compris la famille et les amis ; l’hypervigilance, qui entraîne un état permanent d’éveil et d’attention ; la personne peut être constamment sur ses gardes et prête à entrer en action à tout moment. Elle peut avoir du mal à se concentrer et à le rester. Elle peut se montrer irritable et parfois excessivement colérique, et avoir des difficultés à s’endormir ou à rester endormie.

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