L’ALUMINIUM TOUJOURS EN DÉBAT

Le HCSP(1) estime que « les données scientifiques disponibles à ce jour ne permettent pas de remettre en cause la sécurité des vaccins contenant de l’aluminium, au regard de leur balance bénéfices/risques ». Pour le Haut Conseil, le lien de cause à effet entre la myofasciite à macrophages, caractérisée par des lésions histologiques liées au dépôt dans le muscle de l’aluminium des vaccins, et les symptômes décrits par les personnes atteintes (fatigue chronique, douleurs musculaires, notamment) n’est pas établi.

Recherches

Ainsi appelle-t-il, dans son rapport du 11 juillet, à se conformer au calendrier vaccinal, tout en réclamant davantage de « recherches visant à évaluer la sécurité des adjuvants ». L’association E3M(2), dont près de la moitié des adhérents sont des professionnels de santé, arrive à d’autres conclusions. « Le HCSP se contente de démonter le travail mené par l’équipe Inserm du P^r Gherardi, sans tenir compte des travaux réalisés à l’étranger », juge Didier Lambert, président de l’association. Et ce dernier de pointer les questions qui restent sans réponse : « Dans quel délai l’aluminium disparaît-il du muscle ? Le fait que l’aluminium migre vers le cerveau déclenche-t-il des pathologies ? »

Des interrogations qui ont poussé une poignée de parlementaires à initier une pétition, aujourd’hui cosignée par une trentaine d’élus, pour demander à la ministre de la Santé de remettre à disposition un vaccin DTPolio sans aluminium. À cela s’ajoute la pétition en ligne(3) portée par E3M et signée par quelque 75 000 personnes.