FORMATION CONTINUE
L’ESSENTIEL
Connaître les différents vaccins et leur mode d’action, c’est comprendre leur utilité, leurs modalités d’emploi, et remettre à leur place bien des idées reçues. C’est aussi saisir les subtilités de la politique vaccinale, le « pourquoi » des recommandations qui évoluent sans cesse et les enjeux d’une couverture vaccinale optimale pour limiter au maximum la circulation des maladies infectieuses évitables en France. Le calendrier vaccinal 2013 introduit des modifications importantes, notamment une diminution du nombre d’injections chez les enfants et des rappels à âge fixe chez les adultes. Ces nouvelles mesures devraient simplifier considérablement les schémas vaccinaux et favoriser l’adhésion de la population. L’infirmière, habilitée à vacciner, peut y contribuer en s’impliquant dans le suivi des personnes.
La vaccination consiste à introduire dans l’organisme un agent infectieux rendu inoffensif ou une partie de cet agent afin que l’individu développe une protection immunitaire spécifique sans tomber malade. Il est ainsi protégé en cas d’exposition naturelle ultérieure à cet agent.
Appliqué dès le XVIIe siècle pour la vaccination contre la variole, le concept a connu un réel essor grâce aux travaux de Louis Pasteur sur l’atténuation de la virulence avec l’apparition, au XVIIIe siècle, des vaccins contre la rage, la typhoïde, le choléra… Deux siècles plus tard, plus de 20 maladies infectieuses peuvent être prévenues par un vaccin.
La vaccination permet :
– une protection individuelle, dite « égoïste », qui protège l’individu vacciné contre une infection ou en atténue la gravité ;
– une protection collective, dite « altruiste ». Quand un groupe d’individus est majoritairement vacciné contre un agent infectieux (dont le réservoir naturel est l’homme et qui se transmet d’homme à homme), la circulation de l’agent infectieux est fortement limitée, protégeant ainsi les personnes non ou mal vaccinées, notamment les nourrissons et les individus présentant des contre-indications à la vaccination ;
– le contrôle ou l’élimination d’une maladie infectieuse d’une région, l’ultime objectif étant l’éradication mondiale.
Quelques chiffres marquants : chaque année, 3 millions de vies seraient épargnées et 750 000 enfants seraient sauvés de l’infirmité grâce à la vaccination (estimation OMS) ; la variole a été éradiquée au niveau mondial avant 1980 ; on estime qu’en Europe, les cas de poliomyélite ont reculé de 99 % et que la mortalité due à la grippe a chuté de 75 % chez les personnes âgées.
La vaccination exploite les capacités immunitaires naturelles de l’organisme. Les mécanismes en jeu sont les mêmes que lors d’une infection : le système immunitaire reconnaît les antigènes d’un agent pathogène (parasite, virus, bactérie…) et met en place des mécanismes de défense pour neutraliser l’agent infectieux et son pouvoir pathogène. Lors de la vaccination, on introduit dans l’organisme sain l’agent infectieux inactivé ou atténué qui, dépourvu de virulence, reste capable d’induire une réponse immunitaire. L’individu acquiert ainsi la capacité de se défendre contre un agent infectieux, avant toute exposition naturelle, sans tomber malade.
Lors de la vaccination, l’organisme reconnaît les antigènes de l’agent infectieux inactivé ou atténué et induit une réponse immunitaire spécifique de cet agent via deux populations de lymphocytes. Les lymphocytes B vont produire des anticorps spécifiquement dirigés contre l’agent infectieux : c’est la réponse humorale, qui est majoritaire pour la plupart des vaccins. Les lymphocytes T sont « programmés » pour détruire spécifiquement les cellules qui portent l’antigène infectieux, notamment les cellules infectées par des virus : c’est la réponse cellulaire.
La mémoire immunitaire : certains des lymphocytes B et T « programmés » contre les antigènes de l’agent pathogène sont gardés en mémoire, principalement dans la rate et les ganglions. Lors d’une exposition à cet antigène, des mois ou des années plus tard (contact avec la maladie), ces cellules mémoires qui ont gardé son « portrait-robot » sont capables de mettre en place des réactions immunitaires spécifiques de façon très rapide et massive : l’agent pathogène est tout de suite reconnu et éliminé, avant même que l’individu ne tombe malade. De même, les rappels vaccinaux mettent en jeu les cellules mémoires, qui réactivent les défenses de l’organisme. Le pool de cellules mémoires protectrices, dont la durée de vie est généralement limitée, est ainsi reconstitué.
Les vaccins sont des préparations antigéniques mises en suspension dans une solution stérile dont l’inoculation à un individu induit une réponse immunitaire spécifique. Selon la réglementation européenne, ils sont classés parmi les médicaments immuno– logiques à usage humain.
Selon la nature de la préparation antigénique, on distingue :
→ Les vaccins vivants atténués : ils contiennent l’agent infectieux dont on a atténué le pouvoir pathogène (ex. : BCG, vaccin contre la fièvre jaune…) et créent ainsi une infection a minima. Avantage : très immunogènes, ils ne nécessitent souvent qu’une seule injection. Inconvénient : ils comportent un risque infectieux (par exemple, de BCGite disséminée avec le BCG), en particulier chez les personnes immunodéprimées.
→ Les vaccins inactivés : ils contiennent l’agent infectieux entier, dont le pouvoir pathogène a été inactivé (ex. : poliomyélite injectable, hépatite A, rage…) ou une sous-unité vaccinante provenant de l’agent infectieux. On utilise les antigènes les plus immunisants : il peut s’agir d’une fraction protéique (tétanique, diphtérique) ou glycosidique (antigène des capsules bactériennes du pneumocoque, par exemple). Avantage : aucun risque infectieux. Inconvénients : moins immunogènes, ils nécessitent souvent plusieurs injections. Les antigènes sont parfois associés à une protéine porteuse (comme la toxine tétanique détoxifiée), qui induit une réponse plus intense et plus durable. On parle alors de vaccins « conjugués » (ex. : vaccin Haemophilus influenzae b).
→ Les adjuvants ont pour objectif de potentialiser la réponse immunitaire des vaccins inactivés et, ainsi, de réduire le nombre de doses injectées. On utilise couramment les sels d’aluminium et les émulsions à base de squalène.
→ Les conservateurs permettent de maintenir la qualité biologique des vaccins jusqu’à administration (2-phénoxy-éthanol, néomycine, polymyxine B, phénol). À savoir : le thiomersal, incriminé sans preuve dans la survenue de troubles neurologiques (notamment d’autisme), n’est plus utilisé dans les vaccins monodoses.
→ Les stabilisants protègent la qualité physique de la suspension, notamment des variations thermiques (albumine, gélatine, lactose, sorbitol…).
→ Des éléments à l’état de traces sont liés au mode de fabrication. Il peut s’agir de protéines d’œuf (ex. : vaccins contre la fièvre jaune ou la grippe cultivés sur œuf) ou bien d’antibiotiques (néomycine, kanamycine…).
Les vaccins sont généralement associés pour limiter le nombre d’injections. Deux types d’association sont possibles :
→ Les combinaisons réunissent dans la même seringue plusieurs vaccins ou « valences » compatibles (comme le vaccin diphtérie/tétanos/poliomyélite/coqueluche/Hib/hépatite B ou le vaccin rougeole/oreillons/ rubéole : le ROR).
→ Les co-administrations sont des injections simultanées, mais en deux points différents, de plusieurs vaccins sur un même individu (ex. : DTPolio et hépatite B).
→ Les vaccins vivants atténués sont fabriqués par passages prolongés de l’agent infectieux sur divers milieux de cultures (protéines bovines, œufs embryonnés de poule, levures…).
→ Les vaccins inactivés entiers sont fabriqués par exposition de l’agent infectieux à la chaleur ou à des produits chimiques.
→ Les vaccins sub-unitaires sont fabriqués par diverses techniques de génie génétique : le gène codant pour l’antigène que l’on veut individualiser est inséré dans le génome d’une cellule hôte (levure, cellule animale…). Il est ainsi synthétisé in vitro, extrait, puis purifié.
Comme pour tout médicament, la commercialisation d’un vaccin est soumise à une autorisation de mise sur le marché (AMM), délivrée après évaluation du rapport bénéfice-risque par les autorités compétentes, européennes ou nationales. Issus du vivant, les vaccins sont, de plus, soumis à des contrôles de qualité rigoureux : activité, stabilité, sécurité biologique… En tout, une cinquantaine de contrôles successifs ont lieu tout au long de la chaîne de fabrication. Chaque lot, pour être commercialisé, est évalué quant à sa qualité et à son innocuité, par l’ANSM ou par une agence européenne équivalente, qui délivre un certificat de libération de lot.
Le vaccin nasal contre la grippe (Fluenz), actuellement uniquement agréé à l’usage des collectivités, s’adresse aux enfants de 24 mois à 17 ans révolus. Parmi les candidats futurs à une vaccination préventive : gonocoques, Helicobacter pylori, staphylocoque doré, lèpre, chlamydiose, VIH, herpès, hépatite C, paludisme…
→ Les vaccins thérapeutiques sont également à l’étude, destinés non plus à prévenir, mais à soigner un individu malade, en stimulant son système immunitaire. Ils pourraient bientôt voir le jour dans le traitement de certains cancers ou du sida.
La politique vaccinale permet de définir une utilisation optimale des vaccins disponibles pour protéger la population. Elle fixe les recommandations vaccinales pour la population générale et les populations spécifiques (malades chroniques, immunodéprimés, professionnels de certains secteurs, voyageurs…), les conditions de prise en charge, et orchestre l’information des professionnels de santé et du grand public. Constamment évolutive, la politique vaccinale tient compte de l’épidémiologie des maladies, des innovations technologiques, des recherches scientifiques. En France, elle est élaborée par le ministre chargé de la Santé, qui s’appuie sur l’avis du Haut Conseil de la santé publique et de son comité technique des vaccinations. Le calendrier vaccinal est mis à jour chaque année (lire aussi ci-contre).
La plupart des vaccins « inactivés » activent efficacement le système immunitaire à partir de l’âge de 6 ? semaines, parfois plus tôt (comme le vaccin contre l’hépatite B, qui peut être administré dès la naissance). L’âge optimal des vaccinations dépend des maladies. Il est important de vacciner le plus tôt possible contre les méningites à Haemophilus ou à pneumocoques, qui affectent surtout les nourrissons, ou encore la coqueluche, potentiellement grave avant 6 mois. En revanche, certains vaccins vivants comme celui de la rougeole ne sont pas recommandés avant 12 mois, pour assurer une meilleure réponse immunitaire. À savoir : vacciner simultanément contre plusieurs maladies ne risque pas de surcharger le système immunitaire, dont la réaction à un vaccin n’est qu’une infime partie des réactions de défense quotidienne aux éléments étrangers.
→ En population générale : à l’heure actuelle, seules les vaccinations contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite sont obligatoires : selon le nouveau schéma vaccinal, deux injections espacées de deux mois à 2 ? et 4 mois en primovaccination, suivies d’un rappel à l’âge de 11 mois. Les rappels contre la poliomyélite sont obligatoires jusqu’à 13 ans, les autres sont recommandés. Un justificatif est nécessaire pour l’entrée à l’école.
→ En populations spécifiques
– Obligations professionnelles : vaccination obligatoire contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la tuberculose et l’hépatite B pour les personnels des établissements de prévention ou de soins et pour les élèves qui se préparent à ces métiers (+ typhoïde pour ceux qui exercent dans un laboratoire d’analyse médicale et qui y sont exposés).
– Obligation liée au lieu de résidence : vaccination contre la fièvre jaune obligatoire pour les résidents de la Guyane et tout visiteur âgé de plus de 1 an.
Seules les contre-indications définitives (voir p. 38) assorties d’un certificat médical donnent lieu à une dérogation aux vaccinations obligatoires. Dans les autres cas, le non-respect de cette obligation est un délit qui expose à un refus d’inscription en collectivité, voire (sanctions pour l’instant théoriques) à une amende de 3 750 euros et six mois d’emprisonnement. (Source : loi n° 2007– 293 du 5 mars 2007 réformant la protection de l’enfance, article 37.)
→ En population générale : la coqueluche, la rougeole, les oreillons, la rubéole, les infections invasives à Haemophilus influenzae b, l’hépatite B, les infections invasives à pneumocoques, le papillomavirus humain pour les jeunes filles et les femmes, les infections invasives à méningocoques C.
→ En populations spécifiques : du fait de l’âge, en raison de maladies sous-jacentes ou de l’environnement. Par exemple, la grippe est recommandée chez les diabétiques de type 1 et 2, tout comme chez les personnes obèses ; le BCG, chez les enfants résidant en Ile-de-France, en Guyane ou à Mayotte.
→ Dans certaines situations :
– pour les personnes travaillant dans les secteurs de la santé, de l’environnement/assainissement, de la police… (grippe, rage, coqueluche, hépatites A et B, leptospirose, rougeole, varicelle) ;
– lors de voyages dans des zones d’endémicité, et selon la destination, la durée et les conditions du séjour : encéphalite japonaise, encéphalite à tiques, fièvre jaune, hépatite A, méningite à méningocoques A, C, Y, W135 et/ou rage ;
– pour assurer la protection de l’entourage au contact d’un cas avéré d’infection, notamment à méningocoques, ou de cas de rougeole, d’hépatite A ou de coqueluche.
Les recommandations sont détaillées dans le calendrier vaccinal en cours, publié dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (voir Savoir plus p. 41).
La couverture vaccinale désigne l’aptitude à être correctement protégé contre une maladie infectieuse, liée à la réalisation à un âge donné du nombre recommandé de doses du vaccin. Cette notion est surtout utile à l’échelle d’une population pour évaluer la proportion de personnes vaccinées à un moment donné. Elle s’exprime alors par le rapport entre le nombre de personnes vaccinées et le nombre total de personnes qui auraient dû l’être.
Mesurer la couverture vaccinale pour une maladie permet de savoir si la politique vaccinale est correctement appliquée. En France, elle est évaluée par l’InVS (Institut de veille sanitaire), d’après les certificats de santé pour les nourrissons, les enquêtes scolaires, des sondages ponctuels en population adulte et les remboursements de vaccins.
La loi de santé publique de 2004 préconise de maintenir un taux de couverture vaccinale d’au moins 95 % pour les maladies à prévention vaccinale, sauf pour la grippe, pour laquelle ce taux devrait être d’au moins 75 % dans les groupes cibles (professionnels de santé, plus de 65 ans, femmes enceintes, personnes obèses…).
Globalement, les couvertures vaccinales sont insuffisantes en France. Cependant, on observe de fortes disparités selon l’âge et le type de vaccin. Les enfants en bas âge sont majoritairement « bien vaccinés », l’objectif de couverture étant atteint pour la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, les infections à Haemophilus influenzae de type b. Il reste en-deça des préconisations pour les autres vaccinations recommandées : par exemple, ROR, BCG pour les enfants à risque, hépatite B… L’insuffisance s’accentue avec l’âge et reste plus marquée pour certaines vaccinations, dont l’hépatite B et la seconde dose de ROR.
Neuf Français sur dix auraient une opinion favorable de la vaccination, dont 43 % « très favorable » et 47 % « plutôt favorable » (source : Baromètre santé 2005). Malgré tout, des freins à la vaccination sont identifiés. On peut citer, notamment :
– la négligence, lié au statut « préventif » du vaccin, moins perçu comme une urgence ;
– la complexité du calendrier vaccinal, qui favorise les « oublis » (cela devrait s’améliorer avec le calendrier simplifié 2013, notamment en ce qui concerne les rappels à âge fixe chez les adultes) ;
– le manque d’informations, notamment sur les risques et la transmission des maladies, ou le mode d’action des vaccins ;
– la désinformation. De nombreuses idées reçues ou catastrophistes circulent, relayées, en outre, par les médias ;
– la méfiance, alimentée par les polémiques médiatiques (la sclérose en plaques et l’hépatite B, la grippe A (H1N1) et la narcolepsie…). Elle semble cependant ciblée sur certaines vaccinations, notamment l’hépatite B et la grippe.
→ Malgré une décroissance observée en 2012, l’épidémie de rougeole se poursuit en France : 23 000 cas entre 2008 et 2012, dont près de 15 000 en 2011 contre 40 en 2008, plus de 1 000 pneumopathies graves et 30 complications neurologiques, 10 décès par myocardite, pneumopathie ou encéphalite. L’occasion de rappeler que la rougeole ne touche pas seulement les enfants et qu’elle peut être grave.
→ Selon le nouveau calendrier, la première dose est recommandée à l’âge de 12 mois, la seconde à l’âge de 16-18 mois quel que soit le mode de garde de l’enfant. Toute personne née depuis 1980 devrait avoir reçu au total deux doses de vaccin trivalent, en respectant un délai minimum d’un mois entre les deux doses, quels que soient les antécédents vis-à-vis des trois maladies.
* Chiffres BEH 2013.
→ 10 millions d’assurés, soit 6 % de la population, ont été concernés par la campagne de vaccination contre la grippe 2011-2012.
→ 6 millions d’assurés peuvent être vaccinés directement par les infirmiers.
→ 850 000 l’ont été durant la campagne 2010-2011.
Source : Ameli.
→ Moins d’injection chez les nourrissons :
– Le schéma « 3 + 1 », avec trois injections à un mois d’intervalle, suivies d’un rappel à 16-18 mois, pour la primovaccination diphtérie, tétanos, poliomyélite et infections invasives à Haemophilus influenzae de type ? b est remplacé par un schéma « 2 + 1 », avec deux injections à 2 et 4 mois, suivies d’un rappel avancé à l’âge de 11 mois.
Les rappels hépatite B et infections invasives à pneumocoques sont avancés à 11 mois pour profiter de ce nouveau rendez-vous vaccinal.
– La vaccination combinée contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) est désormais conseillée à tous à 12 mois, quelque soit le mode de grade, la deuxième dose étant repoussée à 16-18 mois.
– La vaccination contre les infections invasives à méningocoques de type C est avancée à 12 mois, permettant une co-administration avec le ROR.
→ Un rappel supplémentaire contre la coqueluche chez l’enfant : le rappel contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite entre 16 et 18 ans est supprimé. Un rappel contre la coqueluche est désormais recommandé à partir de 6 ans, puis un second entre 11 et 13 ans.
→ L’âge de la vaccination des jeunes filles contre le papillomavirus est avancé : la vaccination contre les infections à papillomavirus humain (HPV) est désormais recommandée entre 11 et 14 ans (contre 14 ans auparavant), âge où la réponse immunitaire serait meilleure.
→ Des rappels à âge fixe pour les adultes : les rappels contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite sont désormais recommandés à 25, 45 et 65 ans. Après 65 ans, la réponse immunitaire étant moins bonne, le rappel se fera à âge fixe tous les dix ans : 75, 85 ans… Autre mesure : un rappel contre la coqueluche est désormais systématiquement recommandé à l’âge de 25 ans à tous ceux n’ayant pas reçu ce vaccin depuis plus de cinq ans.
Pour les professionnels des établissements ou organismes de prévention et/ou de soins :
→ sont obligatoires : les vaccinations BCG (si exposés), diphtérie tétanos poliomyélite, hépatite B (si exposés) ;
→ sont recommandées : les vaccinations contre la coqueluche, la grippe saisonnière, la rougeole (vaccin ROR), la varicelle (en l’absence d’antécédents et/ou séronégatifs).