Pourquoi mesurer les plaies ? - L'Infirmière Magazine n° 333 du 15/11/2013 | Espace Infirmier
 

L'infirmière Magazine n° 333 du 15/11/2013

 

FORMATION ANGLAIS

« Les résultats des études portant sur des escarres de stade III ou IV, des ulcères veineux et des ulcères du pied, chez des patients atteints de diabète ont tous montré que le pourcentage de réduction de la taille de la plaie après deux à quatre semaines de soins est une indication statistiquement significative, et souvent indépendante, de la cicatrisation. »

Cela parce que la superficie de la plaie, mesurée sur une certaine période, fournit des données quantifiables qui peuvent être utilisées pour anticiper son évolution. L’évolution de la cicatrisation de chaque type de plaie chronique peut montrer si celle-ci va guérir ou non dans un délai raisonnable. Les protocoles doivent être réévalués si une blessure ne présente pas de réduction (généralement 20 % à 50 %) dans les deux à quatre semaines.(1)

Quelle technique de mesure doit-on utiliser ? La plus précise est celle qui consiste à multiplier la longueur maximale de la plaie par sa largeur maximale. Cependant, la « méthode de l’horloge » peut être utilisée de façon plus systématique et constituerait donc un meilleur choix : la longueur de l’axe 12 h–6 h [de la tête à l’orteil du patient] est multipliée par la longueur de l’axe 9 h–3 h [côte à côte].

Utilisez une règle jetable ou une grille équipée d’une protection stérile à usage unique et un marquage en centimètres et millimètres. Il faut toujours indiquer quelle méthode a été employée ainsi que la position du patient au moment de la prise de mesure.

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