En six semaines, plus d’un million de personnes ont été touchées.
Selon le réseau Sentinelles, la France est passée sous le seuil épidémique de la grippe (121 cas pour 100 000 habitants) mi-mars, avec 43 cas pour 100 000 habitants. Le réseau, constitué de médecins généralistes volontaires, avait lancé l’alerte de début d’épidémie dans la semaine du 27 janvier au 2 février, ce qui est relativement tardif. L’Institut national de veille sanitaire (InVS) annonce un chiffre de 1 255 000 personnes contraintes à consulter, les régions les plus touchées étant l’Auvergne et la Bourgogne avec un taux avoisinant les 400 cas pour 100 000.
Le Dr Anne Mosnier, coordinatrice nationale du Groupement d’observation de la grippe (Grog) confirme la décélération d’une épidémie « normale » : « Il n’y a rien eu de très original cette année, si ce n’est quelques cas de décès hospitaliers avant même l’installation de l’épidémie. » Les deux virus de type A responsables de la maladie étaient, cette fois-ci, tous deux présents dans le vaccin.