Une enquête nationale a porté sur le ressenti des patientes atteintes d’un cancer du sein et des infirmières en hôpital de jour.
L’enquête « Temporelles »
Un dialogue se met également en place entre l’infirmière et la patiente. Elles sont d’ailleurs nombreuses à préférer les interventions sous-cutanées aux intraveineuses : « Le risque infectieux plus élevé et les gestes techniques exigés lors des interventions intraveineuses amènent moins d’interactivité », a expliqué Gilles Nallet, IDE à l’Institut régional fédératif du cancer de Besançon.
Les perceptions des soignantes et des patientes sont en décalage, car si 83 % des patientes se disent satisfaites du soutien des infirmières, 70 % des soignantes estiment ne pas consacrer assez de temps à chaque patiente. Une contrainte accentuée par les tranches horaires d’ouverture et de fermeture des HDJ. Et si elles disposaient de plus de temps, 57 % des soignantes privilégieraient l’information auprès des patientes. D’où l’importance d’une expertise dans le traitement du cancer.
1- Enquête menée par Kantar Health, pour le compte du laboratoire Roche. De février à août 2013, 3812 patientes et 630 infirmières ont été interrogées par questionnaire, dans 105 établissements hospitaliers publics et privés.