L'infirmière Magazine n° 352 du 01/10/2014

 

FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE

ACTUALITÉ

AVELINE MARQUES  

Depuis le 1er septembre, les puéricultrices territoriales bénéficient d’une revalorisation indiciaire.

La rentrée commence bien pour les quelque 8 000 puéricultrices de la Fonction publique territoriale. Deux décrets parus au Journal officiel du 21 août ont institué un cadre d’emploi, de catégorie A, et une grille indiciaire plus favorables aux infirmières spécialisées des services de protection maternelle et infantile et des crèches gérées par les collectivités. « Un rattrapage attendu » par la profession depuis la revalorisation qui a suivi la réforme LMD dans la Fonction publique hospitalière (FPH) en 2010, précise Sébastien Colson, président de l’ANPDE (1).

Droit d’option

Le grade de puéricultrice s’articule en deux classes – normale et supérieure, de 9 et 7 échelons terminant respectivement à un indice brut de 640 et de 730 ; un grade hors classe de 11 échelons, finissant à 766, est créé. La revalorisation indiciaire se fera en deux temps : au 1er septembre et au 1er juillet 2015. Les puéricultrices de classe normale, 1er échelon, gagneront, par exemple, 71 points d’indice par rapport aux grilles établies en 1992, passant de 1 579 à 1 792 euros brut mensuel. La durée minimale de carrière de la classe normale passe de 21 à 17,5 ans, tandis que celle de la classe supérieure est allongée de deux ans. Le décret ouvre un droit d’option de 6 mois pour les soignantes déjà en catégorie A : intégration dans ce cadre d’emploi avec un reclassement plus favorable que les puéricultrices de catégorie B ou maintien dans le cadre d’emploi de 1992, mis en voie d’extinction. « Qu’en est-il des cadres, et des puéricultrices détachées de la FPH à qui l’on a imposé de rester dans la grille des territoriales ? », interroge Sébastien Colson, qui attend, par ailleurs, la révision des quotas en PMI.

1- Association nationale des puéricultrices diplômées et des étudiantes.