L'infirmière Magazine n° 355 du 01/12/2014

 

REPORTAGE

ACTUALITÉS

À LA UNE

C. T.  

À 600 km des sièges syndicaux nationaux, de Brest à Douarnenez, du CHU à la maison de retraite, la mobilisation s’organise. L’enjeu est de taille pour ce département, à contre-courant du vote national.

Au CHRU de Brest-Carhaix, les locaux syndicaux fourmillent d’activité. FO, SUD, la CGT et la CFDT mettent leurs tracts sous pli avec attention. Dans quelques jours, l’information arrivera au domicile de quelque 5 000 électeurs potentiels, répartis sur les sept unités de soins du territoire. À l’image des autres grands établissements hospitaliers, le taux de participation, très inférieur à la moyenne, est un enjeu de taille : en 2011, il s’est élevé à 37 %. Avec 45 % des voix bretonnes, la CFDT a devancé la CGT, première organisation syndicale au niveau national. Le scrutin sera réparti sur 6 sites comptant jusqu’à 21 urnes, aux hôpitaux Morvan et de Bohars, où toutes les CAP seront représentées ; 35 assesseurs sont requis. Les premiers résultats devraient être connus vers minuit, avant d’être transmis à l’ARS.

Plus de 65 % de participation attendue

À Douarnenez, au sud, le CH Michel-Mazéas semble prêt. Le plus gros employeur de la ville, avec ses quelque 700 agents non-médicaux, sait que le vote est attendu. Dans cet hôpital de proximité, le récent départ des anesthésistes, qui venaient trois jours par semaine du CH de Quimper, a renforcé la mobilisation des services. Ici, en 2011, 65 % des agents ont voté. Les syndicats en attendent autant, voire plus, le 4 décembre, entre 7 heures et 18 heures. Le CTE comptera 20 représentants du personnel (titulaires et suppléants) et seule la CAP n° 10 des sages-femmes ne sera pas représentée.

À 20 km de là, à la maison de retraite d’Audierne, qui compte une cinquantaine d’agents pour ses 82 lits, une seule liste est présentée pour le CTE et on vote pour la CAP-L n° 8 des aides-soignantes uniquement. Les autres corps (IDE et ouvriers) passent par les commissions administratives paritaires départementales. Lors des dernières élections, près de 91 % des inscrits s’étaient exprimés. Un exemple qu’aimeraient bien suivre l’ensemble des établissements français.

Articles de la même rubrique d'un même numéro