Le constat n’est pas nouveau : les femmes sont toujours trop faiblement représentées dans les postes à responsabilité. Au sein de la fonction publique, la parité reste un combat durement mené, et son absence est décriée symboliquement le 8 mars. Un manque tellement flagrant qu’un dispositif de « nominations équilibrées », en vigueur depuis le 1er janvier 2013, impose aux administrations une plus grande mixité dans les nominations aux postes de l’encadrement supérieur (voir p. 9). L’objectif : atteindre 20 % de primo-nominations pour chaque sexe. La bonne nouvelle ? 33 % de femmes en primo-nominations en 2013. La nuance ? Dans la Fonction publique hospitalière, elles ne représentent que 28 %, soit 17 des 61 primo-nominations. Une bonne voie vers la féminisation des emplois de l’encadrement supérieur, estime cependant la DGAFP
1- DGAFP : Direction générale de l’administration et de la fonction publique.