L'infirmière Magazine n° 358 du 01/03/2015

 

ACTUALITÉS

SUR LE WEB

ÉTHIQUE

→ La dépersonnalisation est indispensable au soignant : il faut de l’empathie pour soigner, mais aussi de la distance pour ne pas verser dans la subjectivité ou la croyance. Pourquoi pensez-vous que l’on dit que les médecins soignent mal leurs proches ? Trop d’affect, trop de personnalisation, trop d’identification qui entraînent des conduites non rigoureuses, non professionnelles. Il y a une mesure à avoir : le patient n’est pas notre ami, il est l’humain à qui nous essayons de prodiguer les soins les plus adaptés à son cas. Il n’est pas « la chambre 945 », pas plus qu’il n’est « Kate » : il est « Miss Granger, chambre 945 » !

MESURE

→ « La dépersonnalisation est indispensable au soignant »… J’ose espérer ne jamais devoir être soigné par la personne qui tient ce genre de propos. Je crois que certains soignants n’ont rien compris à la notion d’empathie.Il n’a jamais été question « d’amis » et ce n’est pas le propos de ce médecin, qui demande simplement du respect, être appelée par son nom (et non par son prénom). Se sentir écouté et respecté dans le cadre d’une relation thérapeutique authentique, quoi de plus normal…

PTCHOLINE

À propos de l’article « Le patient n’est pas juste un corps malade », 04/02

PROFESSION

→ Certes, les services d’oncologie ont besoin d’infirmières cliniciennes, mais c’est une goutte d’eau, puisqu’il s’agira de former, au mieux, quelques milliers d’IDE à cette mission ! Notre ministre ferait bien mieux de nous donner les moyens d’exercer convenablement et en toute légalité notre rôle propre ! Je pense notamment à la possibilité d’utiliser dans le cadre du rôle propre les antiseptiques, les produits pour soin de bouche,les antifongiques cutanés, l’oxygène, les antalgiques de palier 1 ou 2 (dans certaines conditions)… bref, des choses que nous faisons tous au quotidien sans avoir la légitimité de le faire ! Il s’agit de solutions concrètes, pragmatiques, simples à mettre en œuvre et sources d’économie et de meilleure qualité des soins !

PILOU

À propos de l’article « Projet de loi de santé : les non médecins exclus du débat », 27/01

SÉCURITÉ

→ Alors il faut contrôler tous les soignants, tous les chauffeurs de car, les instituteurs, etc. ! L’alcoolisation pendant le travail est une faute professionnelle mettant en jeu la vie des gens ou des patients. Il serait plus judicieux de retirer du circuit les personnes à l’alcoolisme avéré (et les prendre en charge) que de jeter la méfiance sur des professionnels majoritairement consciencieux, donner une image d’eux lamentable. Sans compter le coût d’une telle opération. Je ne sais pas qui est ce député, mais il est loin du terrain et les finances publiques feraient mieux de s’attaquer aux vrais problèmes !

ANONYME

À propos du sondage « Faut-il contrôler l’alcoolémie des professionnels du bloc opératoire ? »