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SUR LE WEB
→ J’ai arrêté la fonction cadre car je ne me suis pas fait au travail en 8 h. J’ai toujours travaillé en 12 h, de jour comme de nuit. La première fois, c’était à l’été 1986. Dire que les 12 h favorisent le burn-out me fait sourire, car je ne connais pas beaucoup de personnels qui, en 12 h, posent des arrêts maladie pour « souffler ». Quand on fait 3 jours de travail consécutifs, on a 2 jours avant et 2 jours après pour se reposer, alors qu’en 8 h vous pouvez travailler 8 jours sur 9 de façon complètement légale et il serait plutôt là le burn-out !
GAECORE
À propos de « Journée de 12 heures : le ministère remet les pendules à l’heure », 30/01
→ Toute cette agitation médiatique et ce verbiage sont proprement honteux pour une grippe, certes un peu plus virulente que les autres années, mais qui reste une grippe comme nous en connaissons chaque année depuis des lustres ! Il serait judicieux de se poser aussi la question du pourquoi on en est arrivé là en termes de capacité de lits, largement insuffisante, et de vaccin, notoirement défaillant (…) ! En cas de réelle épidémie ou catastrophe sanitaire autrement plus méchante, on fait quoi, compte tenu de la misère hospitalière engendrée par des années et des années de fermetures des lits et de réductions des moyens ?
SOLANGE GRANIER
À propos de « Épidémie de grippe : les réservistes sanitaires mobilisés », 24/02
→ Ils n’ont qu’à supprimer les pôles, directeurs, secrétaires de pôles, etc. Un peu moins d’administratifs et plus de soignants au lit du malade.
IDE depuis 30 ans, j’ai vu disparaître les ASH et les AS au profit des surveillantes, surveillantes chefs, directeurs de pôle ou autres. On fait la guerre contre les infections nosocomiales, mais il n’y a plus personne pour faire le ménage et de plus en plus de gens en réunion ou qui se promènent un classeur sous le bras. Je ne suis pas partisane du « C’était mieux avant » mais il serait temps de dégraisser le mammouth en retirant ceux qui brassent beaucoup de vent.
MAPPY
À propos de « 22 000 postes en moins d’ici à trois ans à l’hôpital public », 03/03
→ Merci, Madame la Ministre pour : (…)
- la maltraitance envers les hospitalisés, due à un personnel en burn-out,
- les jeunes sortis des Ifsi et sans emploi ou en CDD (…),
- les jeunes diplômés qu’on ne double pas et qu’on lance dans les services d’urgence, de réa ou autre, de nuit ou de jour (…),
- toutes les « traçabilités » qui nous permettent de nous occuper quelques heures dans la journée… aux dépens d’une présence effective auprès des patients,
- toutes ces infirmières que vous avez dégoûtées et que vous dégoûterez du métier, qui perdent confiance en elles, alors que ce sont des soignantes de grande bonté et de grande qualité professionnelle.
PHAN
À propos de « Pas de suppressions de poste à l’hôpital public », 05/03