Bonne journée !

La piqûre de rappel a du bon. Chaque année, à l’approche du 12 mai, journée internationale des infirmières, les esprits sont en ébullition : on acclame, on célèbre, on questionne, on prend le pouls. Celui du métier d’infirmière, de son quotidien, de ce qui l’anime… Pour ne pas être en reste, les sondages ont dévoilé leurs chiffres : 87 % des Français se disent satisfaits de la qualité des soins délivrés par l’infirmière. Alors que cette journée symbolique a servi de vitrine à l’image de l’IDE, les acteurs de la profession, eux, en ont profité pour pousser la porte, et relancer le débat(1) : pratiques avancées, création d’une filière universitaire, prescription et vaccination infirmières, avenir de l’Ordre national des infirmiers… Si la profession bénéficie d’une bonne image auprès du public, la reconnaissance professionnelle n’est pas pour autant automatique. Et pourtant, les initiatives naissent ici et ailleurs, à l’exemple du protocole de coopération autorisant la délégation à l’IDE de l’acte de prélèvement de peau mince (voir p. 10), le projet prévoyant de lui accorder plus d’autonomie pour les soins de base en Suisse (voir p. 14), ou le kit de matériel éducatif et d’information publique, lancé par le Conseil international des infirmières. Saluons également l’organisation du tout premier salon infirmier au Maroc.

Au cœur de toutes ces initiatives, un maître mot?: la reconnaissance. Celle des pairs, du public, des collègues. Celle-là même qui rendrait moins pénibles les longues heures de travail. Et apporterait du baume au cœur. Pour cette Journée des infirmières 2015, c’est tout le mal que l’on vous souhaite !