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L'infirmière Magazine n° 362 du 01/07/2015

 

ACTUALITÉS

SUR LE WEB

Mutualisation en Ehpad

→ Cadre de santé dans un établissement du dispositif, je n’ai pas le même retour « positif » sur cette expérimentation. Pour ce qui est de notre territoire, l’hôpital local porteur du projet ne met pas à disposition son personnel. Ce sont les Idel qui sont sollicitées sur la base du volontariat. Résultat : seulement deux volontaires, avec une couverture incomplète des nuits sur un mois. Les établissements ayant des statuts juridiques différents, la législation du travail n’est pas la même et rend difficile la mutualisation du personnel. De plus, les Idel ne connaissant pas les résidents, il leur est difficile de prendre des risques et d’engager leur responsabilité ; de fait, la consigne se dirige souvent vers l’appel du 15, d’autant plus que le temps de déplacement peut avoisiner les 30 minutes. Finalement, sur environ 6 mois, une IDE a reçu 3 appels, avec environ 80 euros par nuit.

CASPER

À propos de « Pays-de-la-Loire : des infirmières de nuit en partage », 15/05

Temps de travail

→ Il ne s’agit pas, comme on veut le faire croire, de juste diminuer de 6 minutes le temps de travail quotidien. Il ne s’agit pas de retirer 5 ou 6 jours de RTT par an. Cette réforme prend le personnel soignant comme variable d’ajustement des économies hospitalières. C’est une insulte de faire croire que leur temps de travail est une question de minute. Je suis IDE depuis 20 ans, spécialisé et cadre de santé depuis 10 ans. J’ai connu la réforme de 2002 catastrophique, où l’on a instauré ce découpage absurde en 7 h 36 ou 7 h 50, sans les embauches prévues. Les temps de paroles inter-équipes ont disparu, le temps de transmissions s’est réduit comme peau de chagrin, c’est maintenant du bénévolat ! Impossible pour les soignants de parler des situations difficiles, douloureuses et violentes auxquelles ils sont confrontés. Les cadres deviennent des gestionnaires des plannings, surveillent des tableaux de bords remplis d’indicateurs ; les IDE sont réduites au statut d’ouvrières exécutantes, alors que le niveau d’études augmente avec l’arrivée du grade licence et la formation de masse à l’analyse des pratiques. L’enjeu, c’est la considération d’une profession sans cesse dévalorisée depuis 2002, tant sur le plan de son travail que de la rémunération.

CS

À propos de « Une infirmière à cœur ouvert », 09/06

Infirmière urgentiste

→ Les Iade ne sont pas exclusivement réservés au bloc, rappelons-le. Ils sont aux urgences et également au Smur. Créer une spécialité d’infirmière urgentiste, c’est cantonner les Iade au bloc. Cependant, les urgences sont un service à part et les personnes qui y travaillent doivent être reconnues.

ANONYME

→ En Belgique, cette formationest validée en 4e année (année supplémentaire) et permet d’être formé pour toutes les urgences, avec une prime à la clé.

ANONYME

À propos du sondage « Faut-il créer une spécialité d’infirmière urgentiste ? »

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