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Cour des comptes vs Idel

→ Peut-être la Sécurité sociale devrait-elle évaluer le coût des prestataires de services, qui sautent sur les patients à leur sortie de structures, influent sur les ordonnances, font appel aux soignants de leur choix, délivrent le matériel pour un mois quelles que soient les circonstances (matériel, sets, petits consommables et produits médicamenteux souvent onéreux), matériel qui la plupart du temps ne convient pas ou plus au bout de quelques jours et qui n’est pas récupérable (surtout en ce qui concerne les médicaments). Comment chiffrer tout ce gâchis ? Ceux qui stigmatisent les Idel en ont-ils conscience ou préfèrent-ils l’ignorer ? Que dire des prescriptions irréfléchies parfois faites par des médecins qui semblent ne plus savoir pour quel patient ils l’établissent ? (…) Le trou de la Sécu, peut être faudrait-il le chercher là où il est réellement ?

MANI

À propos de « Les infirmières libérales dans le viseur de la Cour des comptes », 16/09/15

URPS

→ Quand on sait que le nombre d’électeurs détermine le nombre de sièges à pourvoir et que les syndicats jouent leur représentativité dans cette élection, on peut s’attendre à ce que nombreux ravalent leur fierté et déposent discrètement mais très sûrement leurs dossiers d’inscription à l’Ordre… ?

LISON

À propos de « Les élections des URPS reportées au printemps », 22/09/15

Division de la profession

→ Cette journée est le plus parfait exemple de l’état de délabrement dans lequel se trouve la profession, éclatée en mille revendications catégorielles et/ou statutaires, très sectorisées en fonction des modes d’exercices infirmiers. Les Iade, « seigneurs de la profession », refusent de défiler avec les « gueux » que seraient les autres infirmiers ; les syndicalistes de l’AP-HP ne prêchent que pour leurs multiples chapelles internes aux hôpitaux parisiens ; les Idel règlent leurs comptes par syndicats interposés, avec la guerre fratricide qui fait des ravages entre la FNI et le Sniil.

THIERRY KRIEGER

À propos de « Jeudi noir pour les soignants », 29/09/15

Dérives sectaires

→ Je crois que le débat devrait être autour du contenu des textes de loi, encore trop flous concernant la pratique des techniques psycho-corporelles. J’utilise l’hypnose dans le cadre de la prise en charge de la douleur, des troubles du sommeil et de la peur des examens et selon Nathalie Lelièvre (juriste), dans le cadre de mon rôle propre. Nous sommes encore à discuter des représentations de ces méthodes (gourous ou manipulations psychiques) alors qu’il existe des formations universitaires ou des organismes privés sérieux ne formant que des professionnels de santé. La loi doit maintenant suivre pour encadrer ces techniques.

NADÈGE

À propos de « Les infirmières face aux dérives sectaires », 30/09/15