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À l’entendre, la nuit on fait rien… J’ai travaillé de jour comme de nuit et clairement, la nuit c’est le plus dur. On est plus fatigué, on est beaucoup beaucoup moins nombreux, on doit faire aide-soignante, brancardier et agent hospitalier en plus de notre propre travail…
Alors oui, il y a des nuits heureusement calmes mais il y a des nuits où manger ou aller aux toilettes est un luxe. Mais voilà, la nuit on peut avoir un CDI rapidement et on gagne 200 € de plus et c’est pas négligeable. DELPHIINE R.
À propos de « J’ai été infirmière de nuit : après deux ans, j’ai atteint ma limite », article de Le plus, partagé sur notre page, 02/11
Ce matin, je me disais que ça allait être difficile de faire la minute de silence. Et puis à 12 h, l’opération est terminée.
L’Iade propose de faire la minute de silence. Nous ne sommes pas nombreux. On attend le lit de la patiente. La minute commence. Le silence du bloc. Enfin presque, il y a juste le petit bip de la pulsation cardiaque de la patiente. Nous, on a fait la minute de silence. La patiente nous a rythmé la vie.
DES IDÉES D’IDE, 16/11