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SUR LE WEB
→ Plus de deux ans pour que l’éléphant accouche d’une souris. Franchement, je ne vois pas un quelconque “bouleversement” dans nos missions, dans la mesure où les chefs d’établissements – étant nos supérieurs hiérarchiques – ont tout pouvoir pour nous “utiliser” comme bon leur semble. Et si, par hasard, ils sont copains avec le médecin scolaire, on n’a pas fini de “servir” ledit médecin. (…) Mon quotidien en lycée : dispensaire de 8 h à 17 h, élèves lycée, apprentis CFA, stagiaires Greta, personnels, pour soigner les bobos du WE, des vacances, du “j’ai pas le temps d’aller chez le médecin” ; me battre pour mettre en place des projets santé… en vain ; me battre pour former les élèves au SST et au PSC1…. en vain : l’infirmière n’est pas fiable, n’a pas de compétence pédagogique, tout y passe (je suis pourtant formatrice). Par contre, elle doit être dans son infirmerie à la demande de tout un chacun (…). Nous sommes sollicitées pour tout et n’importe quoi, mais notre présence au sein de l’institution n’est pas reconnue selon nos compétences, et d’autant moins selon nos missions. Alors, arrêtons cette hypocrisie. Ce n’est pas demain que cela changera, et pourtant je reste convaincue que notre présence auprès des élèves pourrait être essentielle autrement, si seulement nous pouvions être soutenues… L’image de l’infirmière scolaire qui passe son temps à tricoter est tenace…
COE
À propos de « Un dépistage en plus dans la trousse de l’infirmière scolaire », 19/11
→ Cette réalité de la main qui éteint le feu est aussi vraie en médecine quand on entre dans une chambre effectuer des soins la nuit lorsque les peurs sont exacerbées. Ce sommeil perturbé, le manque de repères et les terreurs nocturnes amplifient l’agressivité et les douleurs, et c’est souvent un sourire, une caresse, l’humour qui permettent d’apaiser les situations. Nous sommes soignants avec les techniques de soin, mais aussi avec notre humanité, notre sensibilité et l’amour de l’autre. Parfois on l’oublie, parfois nous n’avons pas le temps, mais moi j’essaye et souvent cela marche et c’est bien de le transmettre.
REGINETTE971
À propos de « Une main et du feu », 25/11
→ Pensons à nos anciens en institution qui sont obligés de quitter leur lieu de vie sécurisant pour finir leurs jours dans un service de soins neutre. Tout changement est déstabilisant pour eux et leurs familles et entraîne un stress important. Un(e) IDE la nuit permettrait d’éviter des transferts vers un service hospitalier, pas uniquement en fin de vie, mais également pour des pathologies plus aiguës, qui nécessitent des soins plus techniques qui ne peuvent être effectués en Ehpad faute de surveillance infirmière la nuit. La mutualisation du personnel infirmier n’est pas la bonne solution car par expérience, l’accompagnement de fin de vie est propre à chaque patient et impose d’être disponible et de ne pas avoir à courir entre plusieurs structures.
ESPÉRANCE
À propos de « Fin de vie : la ministre mise sur la présence d’infirmières de nuit en Ehpad », 09/12