L'infirmière Magazine n° 369 du 01/03/2016

 

ACTUALITÉS

SUR LE WEB

HAD

→ Il y a, d’une part, un « regret » de la faible progression de l’HAD et de l’ambulatoire et, d’autre part, un « étonnement » sur la progression des activités de soins à domicile par les infirmières libérales, kinésithérapeutes… N’est-ce pas contradictoire ? Réduire l’hospitalisation réduit les coûts et évite l’iatrogénicité, mais il faut ce qu’il faut pour beaucoup de pathologies ou de “physiologie” (accouchement)…

JAME

À propos de « Les conseils de la Cour des comptes pour développer la HAD », 26/01

DÉONTOLOGIE

→ Apprenons à M. le président Borniche que les serments n’ont aucune valeur juridique. Ils n’ont qu’une valeur morale. Le serment d’Hippocrate est prononcé par les médecins lors de la cérémonie de remise de diplôme de Dr en médecine, en aucun cas lors de la remise du code de déontologie. (…). Ce qui engage les IDE, comme les médecins, comme les pharmaciens, comme les sages-femmes, comme les masseurs-kinésithérapeutes, ce sont les dispositions du code de la santé publique. Rien que cela ! Demander aux IDE de prêter serment sur le code de déontologie est une théâtralisation, une mise en scène, une parodie.

MOTARDE DE DIJON

→ Dois-je vous rappeler que la formation des étudiants (et donc la construction de leurs compétences) dépend à 50 % de l’Ifsi et à 50 % des stages et donc des équipes soignantes ? (…) Mon rôle de formateur est d’enseigner aux étudiants la théorie, les recommandations de bonnes pratiques et de les inciter à réfléchir au sens de leurs actions et à leur portée. Si les équipes ne respectent pas ou ne remobilisent pas A MINIMA ces bonnes pratiques, si les IDE n’échangent pas, ne montrent pas, ne communiquent pas, n’expliquent pas ou ne transmettent pas leur propre raisonnement clinique, ou de résolution de problème, et le fruit de leur expérience à l’étudiant, le transfert ne peut avoir lieu et nous en arrivons effectivement au niveau actuel de CERTAINS étudiants. Pour illustrer ceci : si j’enseigne en Ifsi les complications du décubitus, la phlébite, ses signes cliniques, le rôle infirmier de surveillance des membres inférieurs, le signes de douleur à la dorsiflexion du pied, de rougeur, chaleur, œdème etc., et que les IDE encadrantes ne verbalisent pas leur actions, voire ne réalisent tout simplement pas cette surveillance lorsqu’elles doivent par exemple poser des bandes de compression veineuse à leur patient, eh bien tout ce que l’étudiant aura vu à l’Ifsi sera très rapidement oublié, car non perçu ou non mobilisé en stage par les tuteurs.

PIERRE

À propos de « Chaque infirmière devra prêter serment », 11/02

NOUVEAUX DIPLÔMÉS

→ Trop de personnes font cette formation sans réelle motivation, parce qu’il y a des débouchés et des places dans les écoles. Ce n’est pas un métier que l’on peut faire correctement dans ces conditions.

ANONYME

À propos du sondage « Forme-t-on trop d’IDE », du 26/01 au 10/02