L'infirmière Magazine n° 372 du 01/06/2016

 

ACTUALITÉS

SUR LE WEB

Patients anglais

→ Étonnant, non ? Quand on sait que certain(e)s “expert (e) s en soins infirmiers” clament que le système de santé anglais est un modèle à suivre ; […] ; quand on sait que certains patients français, donc contributeurs directs du système de soin en France, doivent attendre pour des interventions chirurgicales… Quant à la “non-intervention” de l’ARS, faut-il en rire ou en pleurer ? Le CH de Calais trouve ici un financement non négligeable, si tant est que l’objectif soit la gestion… Un petit rappel, la mission d’un hôpital public français est d’offrir des soins de qualité aux Français (c’est quand même eux de par leurs impôts qui le financent).

MM1

À propos de « Des patients anglais soignés à la française », 25/04

Droits de remords

→ Pour l’instant, je vois plutôt des regrets d’être passé en A pour une augmentation modeste dans l’immédiat et une avancée moins rapide…

ANONYME

→ Ce qui est dommageable, c’est que les conditions ont changé depuis le choix. Il est devenu impossible de travailler à temps partiel ou presque….

Le changement des dispositions légales oblige les agents restés en catégorie B à continuer de travailler au rabais pour la FPH.

ANONYME

À propos du sondage : « Faut-il accorder un droit de remords aux IDE restées en catégorie B ? », du 26/04 au 12/05

Ordre infirmier

→ Les élections URPS (concernant uniquement les Idel) qui viennent d’avoir lieu ont donné lieu à une abstention se situant autour de 85 %, chiffre qui correspond à la norme de ce genre de consultation. Cela montre bien que les infirmières et infirmiers ne souhaitent pas se regrouper sous une bannière corporatiste, qu’elle soit libérale, réactionnaire, progressiste ou je ne sais quoi. Alors quand on veut les obliger à adhérer à une structure de ce type avec les menaces associées (prison + lourde amende), leur sang ne fait qu’un tour, bien évidemment. On a parfaitement le droit de se regrouper dans un ordre et de le défendre, mais est-il supportable de vouloir obliger toute une profession à y adhérer sous prétexte de s’y regrouper ? Le métier d’infirmier est reconnu pour être varié et diversifié : chacun d’entre nous peut donc choisir ce qui lui plait et cela sans être nécessairement tenu à obéir à une organisation présidée de surcroit par une personne qui n’exerce plus. Voilà, le mieux est donc de ficher la paix aux gens et dans cette optique, comme il n’est pas possible de faire autrement (laisser le choix aux personnes), je soutiens les syndicats qui revendiquent l’abrogation de l’ordre infirmier…

BLAISE

À propos de « Abrogation de l’ordre infirmier : le retour », 18/04

Sondage

→ Dans son avis sur le code de déontologie des infirmiers, l’Autorité de la concurrence recommande de supprimer l’interdiction qui est faite aux Idel de salarier un autre professionnel de santé… Donnez votre avis !

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