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SUR LE WEB
→ La majorité des erreurs commises par les étudiants infirmiers (ESI) sont dues au manque de professionnalisme des IDE. Exemple : en salle de pause, l’IDE demande à un étudiant d’aller administrer une ampoule de morphine à la chambre 223. L’ESI va exécuter, mais va se tromper de voie d’administration. Résultat : la 223 va bien (paramètres vitaux normaux) et n’a plus mal. L’ESI est sanctionné : stage non validé, rapport de stage coché sans objectivité, tous les actes et les compétences sont non acquis, même la relation communication… L’IDE, aucune sanction. Comment peut-on apprendre de ces erreurs dans ces conditions ? CHIR A HDJ
À propos de « Comment apprendrede ses erreurs en stage ? », 27/09/16
→ Il y a une différence entre mesurer une glycémie capillaire et injecter un hbpm. En tant qu’IDE, je suis moins choquée de voir une AS faire un HGT plutôt que distribuer des médicaments à 80 résidents. Je pense que certaines IDE ne seront pas contre déléguer ce soin, notamment au moment de la visite de l’anesthésiste à 12 h… C’est pareil pour les bandes de contention, les AS sont tout a fait aptes intellectuellement à les poser, et à surveiller les patients. Ne pas oublier qu’elles sont auprès d’eux bien plus que nous et qu’elles ont une analyse très fine des situations. Je suis pour les valoriser, sans pour autant les accabler de soins en plus… C’est du bon sens dans la continuité des soins. La collaboration fait notre efficacité. ANONYME
→ Bien sûr que la glycémie est un geste simple et que les patients le réalisent eux-mêmes. Mais là n’est pas le problème. Si les AS sont autorisées à réaliser les glycémies, c’est que la loi les autorise à enfreindre la peau.
À partir de là, la boite de Pandore est ouverte et l’on peut aisément supposer que dans un avenir proche, les directeurs d’Ehpad, etc. demandent à ce qu’elles puissent réaliser d’autres actes invasifs tels que les injections. Or, ce sera dès lors tout à fait envisageable. IDE57
À propos de « L’IDE pourra-t-elle bientôt déléguer le dextro à une AS ? », 10/10/16
→ Beaucoup d’agitation et de publications, ces derniers jours, au sujet d’une prochaine journée de grève et de manifestations infirmières. Nous voyons surtout beaucoup de tentatives de récupérations (…), chaque organisation (infirmière ou pas) dégainant ses propres revendications avec, en perspective, un sacré beau merdier comme les IDE ont l’habitude d’en produire en pareil cas depuis de nombreuses années. D’où le manque d’enthousiasme quasi-permanent à aller battre le pavé ! Il est donc urgent d’attendre et de peaufiner le tout avant d’aller s’essouffler inutilement et, une fois de plus, de passer pour des connes (ce que nous faisons de mieux depuis 30 ans). SOLANGE
À propos de « Nous sommes en souffrance. On ne sait plus comment le dire, comment le crier », 17/10/16