L’ESCARRE CHEZ LA PERSONNE ÂGÉE

Quelque 300 000 personnes souffrent encore d’escarre en France… Le risque de survenue de ce que l’on nomme événement indésirable grave, notamment en milieu hospitalier, reste élevé malgré les politiques et campagnes visant à mieux le maîtriser. Citons, par exemple, celle menée par l’ARS Île-de-France « Sauve ma peau, maîtriser le risque escarre ». Rappelons aussi que l’HAS fait de l’évaluation du risque escarre un indicateur de la qualité des soins dans les établissements de santé, notamment en SSR. L’enjeu est à la fois économique, car la prise en charge est très consommatrice de soins, mobilisant des soignants de différentes disciplines (IDE, chirurgiens, AS, ergothérapeutes, kinésithérapeutes…), et humain. L’escarre est souvent douloureuse et porte aussi atteinte à l’image de soi. Or, cette plaie peut être prévenue dans une très grande majorité de cas, à condition de connaître les facteurs y prédisposant. La formation initiale et continue des professionnels s’avère à cet égard indispensable. Ce dossier entend y contribuer.