Les établissements de soins tentent d’adapter leur fonctionnement au développement durable. Mais en l’absence de soutien financier, il apparait difficile d’observer de réels progrès.
Si demain on réduit nos taux de particules fines et de CO2, on diminuera l’impact des maladies et donc le budget santé du pays, clame Olivier Tomas. Malheureusement, jusqu’ici, l’État ne finance pas la transition énergétique. » Présentant la 9e édition de l’Indicateur de développement durable en santé, cet ancien directeur de clinique et fondateur du Comité pour le développement durable en santé (C2DS) est formel : « Les chiffres ne bougent pas, qu’il s’agisse de la consommation énergétique des établissements, du traitement des déchets, de la qualité de l’air intérieur, etc. » L’indicateur du C2DS est un outil gratuit d’autodiagnostic
En 2015, les données de quelque 300 participants ont été analysées, dont 55 % relèvent du secteur public : 27 % d’Ehpad, 23 % des services de SSR
1- accessible via le site c2ds.kalanda.info.
2- Soins de suite et de réadaptation.