Qu’ils aient choisi le secteur privé ou public, les patients sont unanimes : le premier critère de choix d’un établissement de santé reste la qualité des soins. Ces conclusions du dernier sondage réalisé pour le groupe d’hospitalisation privée, Ramsay Générale de santé, ne contredisent pas celles publiées par la Haute Autorité de santé en décembre dernier. Conscients de ces enjeux, les professionnels de santé sont inscrits dans une démarche d’analyse des situations qui ont fait l’objet d’une déclaration d’événements indésirables depuis près de 15 ans – loi du 4 mars 2002 relative aux droits des patients et à la qualité du système de santé –, et cela, dans un objectif d’amélioration continue de la qualité des soins. La notion de démocratie sanitaire a renforcé la démarche de dialogue avec les acteurs locaux, d’où l’élargissement de l’obligation de déclaration des événements indésirables graves liés aux soins, prévue pour toutes les structures et tous les soins délivrés, quel que soit le lieu où ils sont dispensés, ville comprise.
Or, sur plus de 28 000 événements graves déclarés entre 2011 et 2013
1- Analysés parla grille Alarm (Association of Litigation and Risk Management).