D’un côté, Matthieu, « un grand asticot en pyjama ». De l’autre, Marie-Lou, son amoureuse, une « magicienne » à en croire son entourage. Et entre eux, le même parcours et environnement… enfin presque : lui est interne en neurochirurgie et elle, en psychiatre. Et quand les querelles amoureuses se mêlent aux nombreuses gardes, aux patients souvent difficiles - surtout quand on a comme patient sa mère, sa belle-mère ou son meilleur ami - et à la fatigue, les émotions sont plus intenses. Entre larmichettes et fous rires, entre amour et peine de cœur, l’ouvrage se croque facilement. Un roman à quatre voix tout en délicatesse.
Entre mes doigts coule le sable, Sophie Tal Men, Éd. Albin Michel, 18 €