L'infirmière Magazine n° 388 du 01/12/2017

 

ACTUALITÉS

SUR LE WEB

IADE

→ C’est scandaleux, surtout que les médecins urgentistes souhaitent garder cette collaboration. Ce retrait va entraîner un sureffectif et un changement de poste sans rapport avec la spécialité. Ce positionnement est contraire au code de la Santé publique qui précise la priorisation des Iade sur ce type de poste. La balle est dans le camp de la direction et de l’ARS pour revenir sur une proposition quelque peu discutable, surtout que le décret a dernièrement rajouté une exclusivité de TIIH pour les Iade réaffirmant la position de la DGOS. SCANDALEUX

→ Je suis puéricultrice et ma spécialité connaît le même problème que les Iade ! À se demander pourquoi, au final, les spécialités ont été créées, si c’est pour les mettre de côté aujourd’hui. Économies encore et toujours. SARAH

→ Je suis cadre Iade formateur dans un Ifsi. Je connais le programme IDE et son référentiel et celui des Iade. Les « compétences » acquises par les IDE et les Iade ne sont pas les mêmes. Et c’est normal puisque la formation d’Iade dure deux ans de plus. Et par conséquent, le législateur a estimé la plus-value des Iade au Smur. Je trouve que c’est du bon sens. Ce qui me choque, c’est que cette direction décide que finalement, des IDE feraient bien l’affaire. Je respecte les IDE, il y a des personnes très compétentes. Mais que fait-on de « la qualité des soins » ? Quel est le « bénéfice risque » pour le patient, d’être pris en charge par un IDE ou un Iade ? Vos réactions, les IDE, me semblent très dangeureuses pour les spécialités et pour la profession au sens large. Vous êtes en train de vous tirer une balle dans le pied. De déclencher un processus qui met en péril le sens de notre profession. EF

À propos de « Les infirmières anesthésistes mises à la porte des Smur », 17/10

VACCINATION

→ Cela fait dix ans que je me vaccine contre la grippe car, travaillant dans des services avec des personnes pour qui cette épidémie peut être fatale, il me semble normal de le faire pour eux et pour moi et mes enfants. Mais cela fait aussi dix ans que j’entends des collègues dire : « Moi, je ne me vaccine pas, comme ça, si j’ai la grippe, je serai dix jours en arrêt » (sympa pour la collègue vaccinée qui te remplacera…). Arrêtons l’hypocrisie. Tu ne te vaccines pas, c’est ton choix, mais n’en dégoute pas les autres. Je ne dis pas que le risque zéro n’existe pas mais cessons de dire que tout vaccin est dangereux et faisons la part des choses entre le risque potentiel et la protection. INF

À propos de « Grippe : les infirmières réticentes à la vaccination », 16/10

SONDAGE

→ Agnès Buzyn rouvre le chantier de l’intégration des formations paramédicales dans l’université. Êtes-vous prête pour une nouvelle forme de tutorat dans ce contexte ?

- Oui : 52,53 %

- Non : 37,37 %

- Ne se prononce pas : 10,10 %

99 personnes ont répondu à notre sondage du 4 au 24 octobre