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SUR LE WEB
→ S’il s’agit d’une directive ministérielle inspirée par la Sécurité sociale et visant à généraliser les astreintes dans le seul but de ne pas financer de postes, de ne pas repenser l’organisation des soins en Ehpad en tenant compte des intérêts des soignants et en imposant des astreintes à une profession déjà en surcharge de travail le jour, il y a de quoi s’inquiéter. La solution passe nécessairement par une définition des besoins des Ehpad en personnel soignant sur vingt-quatre heures. S’il est besoin d’IDE de nuit pour la sécurité des résidents dans le cadre de la continuité des soins, l’État, via les ARS, doit contraindre ces structures à créer des postes d’IDE de nuit, comme en milieu hospitalier. Ici, la Sécu veut le beurre et l’argent du beurre : pas de charge salariale supplémentaire d’une part et moins de journées d’hospitalisation à financer d’autre part. ALSETERE
→ Je suis IDE mobile de nuit en Ehpad. Nous sommes trois IDE et nous allons dans trois Ehpad. Les chiffres montrent un bénéfice pour la Sécurité sociale et aussi sur la sécurité des résidents. Nous faisons chaque nuit de la formation auprès des AS qui se sentent pour la plupart plus en sécurité de pouvoir faire appel à une IDE. C’est un poste très particulier qui demande de l’expérience. Je suis convaincuedu bien-fondé de ce nouveau métier. MARCALINE
À propos de « Infirmière de nuit : les astreintes en Ehpad, non merci ! », 29/11
→ Profession maltraitée, profession mal payée (il faut même donner de l’argent pour l’exercer) et profession à responsabilité qui fait de moins en moins rêver : CQFD ! BLAISE
À propos de « OCDE : le salaire des IDE est en berne », 17/11
→ Voilà, 50 cts de revalorisation pour acheter le silence des infirmières !
À chaque fois, nos syndicats nous font le même coup : accepter les miettes que le gouvernement propose pour les faire taire ! et ça marche ! Au lieu de demander non pas des revalorisations, mais simplement que tous nos soins soient payés par exemple ; les infirmières sont les seuls professionnels de santé à être obligés d’appliquer la règle du deuxième soin demi-tarif, et le troisième gratuit ! ça fait trente ans qu’on demande à nos syndicats de faire respecter un minimum la profession d’infirmière ! Trente ans d’attente pour rien, ils sont incapables de faire bouger quoi que ce soit ! 0ATH6734
À propos de « Négos conventionnelles : c’est fini… mais ce n’est pas la fin ! », 21/11
→ Les élections du Conseil national de l’Ordre national des infirmiers se sont tenues le 23 novembre. Pensez-vous que l’ONI soit aujourd’hui un acteur indispensable pour l’avenir de la profession infirmière ?
– Oui : 53,77 %
– Non : 43,28 %
– Ne se prononce pas : 2,95 %
305 personnes ont répondu à notre sondage du 15 au 29 novembre 2017.