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L'infirmière Magazine n° 394 du 01/06/2018

 

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Pierre  

PRATIQUE AVANCÉE

→ La brèche est ouverte, c’est ce qui compte à l’heure actuelle pour nous car oui, ce nouveau champ d’exercice est une nécessité. Les médecins ne sont pas contents ? La réalité du terrain liée à l’intensification des deserts médicaux sera bientôt généralisée et il leur faudra tôt ou tard admettre que l’IDE a un rôle majeur à jouer. C’est une évidence ! Que l’on arrête de s’auto-flageller en évoquant sans cesse que l’on n’a pas fait neuf ans d’études. Soyons réalistes : faut-il posséder un doctorat pour traiter la bobologie, ôter un bout de coton-tige coincé dans le conduit auditif et le contrôler, prendre en charge une plaie traumatique nécessitant 2 ou 3 points de suture, surveiller une dénutrition ou gérer une déshydratation ?

Avec 5 ans d’études et une expérience professionnelle exigée, ces IPA auront toute la légitimité requise pour être compétents et performants, tout en apportant une plus-value indéniable en termes de proximité et de relation. Mais il ne faut pas oublier de revoir et d’enrichir l’actuel décret de compétences qui n’est plus adapté !

À propos de « Pratique avancée : un pas en avant, deux pas en arrière… », 30/04