Dans les nuages

Elles ont une part de magie, tant elles émerveillent, fascinent, poussent au rêve… « Entre ciel et terre », c’est tout à fait ce que l’on a ressenti en parcourant les trois salles thématiques de cette exposition : “la chute”, “des pierres extraterrestres” et “archives du passé”. Il faut l’avouer : l’exposition regorge d’informations scientifiques, de détails historiques, d’inspirations artistiques, de jeux et activités ludiques sur ces pierres tombées du ciel, « formées dans les tout premiers instants du système solaire, il y a 4,56 milliards d’années », mais considérées « comme des objets scientifiques à part entière » seulement à partir du XIX^e siècle. On vous cite quelques faits et chiffres amusants ou étonnants ? « Chaque année, plus de 20 000 tonnes de matière météoritique entrent dans l’atmosphère terrestre », la plus ancienne chute répertoriée en Europe est la météorite d’Ensisheim et la météorite de Caille est la plus grosse découverte en France. La dernière chute observée a eu lieu dans l’Essonne, le 13 juillet 2011. Il s’agit de la météorite de Draveil, dont un morceau est tombé sur le toit de… M^me Comette ! Une jolie coïncidence. Une dernière colle, histoire de vous faire cogiter : saurez-vous distinguer entre météoroïde, météorite, météore et étoile filante ?

Météorites, entre ciel et terre, Grande Galerie de l’Évolution, Paris, jusqu’au 6 janvier 2019