Tout commence par une feuille glissée par mégarde dans le dossier d’un autre patient. Mégarde, vraiment ? Qui est ce patient « mourant » pour qui « il n’y avait aucune radio, aucun examen clinique, aucune trace d’un précédent passage dans un autre hôpital » ?
Le Dr Valensi sent que quelque chose cloche… Et si on avait tout fait pour étouffer un cas ? Et si Ali Benyoussef était le patient zéro du sida, cette maladie appelée « cancer homosexuel » au début des années 1980 aux États-Unis ? Ce thriller médical s’attaque à un sujet délicat et souligne, entre autres, les difficultés du médecin à poser un diagnostic, à trouver un traitement adapté et sa quête de la vérité (que tentent de faire taire les autorités)… Un ouvrage plaisant mais qui aurait mérité un rythme plus haletant. Le cas zéro, Sarah Barukh, Éd. albin michel, 22,90 €