L'infirmière Magazine n° 398 du 01/11/2018

 

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SUR LE WEB

→ « La fin de vie, et si on en parlait ? » Ce slogan, déjà connu du grand public, est de retour sur le petit écran et Internet. Après une première campagne lancée en 2017, dont la DGOS avait tiré un bilan positif, le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (CNSPFV) réitère et lance, à la demande du ministère de la Santé, une seconde campagne d’information sur la fin de vie. En effet, 40 % des Français et 15 % des médecins généralistes ne savent toujours pas qu’une loi (1) sur le sujet existe. Ces derniers sont 36 % à ne pas connaître précisément les directives anticipées. Outre un spot télévisé diffusé du 14 octobre au 15 novembre 2018, la campagne se prolonge sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter) et la chaîne YouTube avec des “vidéos d’experts”. Un dispositif complété par une nouvelle version du site internet du CNSPFV, www.parlons-fin-de-vie.fr, qui balaye tous les aspects du sujet de la fin de vie de manière claire et concrète. Sous l’onglet « Je m’intéresse à la fin de vie - informations et démarches » sont expliquées les notions présentes dans la loi comme la sédation profonde, les directives anticipées ; la rubrique « La fin de vie en pratique - structures et aides existantes » renseigne sur la fin de vie dans différents lieux, à l’hôpital, en Ehpad, au domicile ; les aides financières et autres sont détaillées dans « Je suis un proche - aider et être aidé » ; la rubrique « Les situations de fin de vie - Cancer, AVC, Alzheimer, etc. » aborde des cas bien spécifiques. Un outil au service des patients et leurs familles comme des soignants. De quoi engager le dialogue.

1- Loi Léonetti-Claey de 2016