FORMATION
FOCUS
→ Les personnes âgées sont de plus en plus exposées au risque iatrogène en raison de facteurs liés à l’âge et polypathologies associées, engendrant une polymédication importante. En effet, le vieillissement physiologique entraîne une augmentation de la prise médicamenteuse ainsi qu’un grand risque d’interaction médicamenteuse et d’effets indésirables. Une des principales manifestations de la pathologie iatrogénique est la chute.
→ La iatrogénie médicamenteuse est définie comme toute réponse néfaste et non recherchée à un médicament survenant à des doses utilisées chez l’homme à des fins de prophylaxie, de diagnostic et de traitement (OMS, 1969). Il paraît donc primordial de connaître et surveiller l’apparition des effets indésirables de certains médicaments, qui pourraient altérer le fonctionnement intellectuel et physique des personnes âgées.
→ Il existe quatre groupes de médicaments incriminés engendrant la survenue d’effets indésirables pour les personnes âgées : les psychotropes, les médicaments à visée cardiovasculaire, les insulines et sulfamides hypoglycémiants et les analgésiques.
→ En conclusion, il semble important de limiter le nombre de médicaments pris par les personnes âgées. Par leurs propriétés pharmacologiques et leurs effets indésirables, de nombreuses molécules sont susceptibles d’augmenter le risque de chute chez le sujet âgé. Les soignants doivent donc rester vigilants quant aux problèmes de santé engendrés par les effets indésirables des médicaments. La surveillance des symptômes après la prescription de médicaments est une bonne façon de s’assurer qu’une thérapie est favorable.