L'infirmière Magazine n° 405 du 01/06/2019

 

ACTUALITÉS

SUR LE WEB

IBODE VS IADE

→ Nous, Ibode, méritons un salaire au moins identique à celui des Iade. Nous sommes autant nécessaires voire plus que les Iade lors d’une intervention chirurgicale. Un anesthésiste “débrouillard” peut endormir seul et entretenir seul l’anesthésie d’un patient durant toute l’intervention chirurgicale sans avoir recours à l’aide d’un Iade mais pas un chirurgien, même « débrouillard ». Cela est le cas notamment dans les établissements privés où les Ibode sont aide-opératoires sur presque chaque intervention après avoir réalisé toutes les autres responsabilités qui leur incombent pour la sécurité des patients. C’est très intéressant et valorisant d’être aide-opératoire, mais aussi très difficile physiquement et psychologiquement. Beaucoup d’Ibode deviennent cassées en bout de carrière, victimes de troubles musculo-squelettiques imposés par les positions vicieuses liées aux nécessités des chirurgies. Les Iade ne devraient pas être les seuls paramédicaux à bénéficier d’une prime de pénibilité (environ 180 € brut) en plus d’une revalorisation salariale liée à leur master. Nous voulons être reconnus à notre juste valeur et même plus si l’on nous confie toujours plus de compétences. IBODE EN COLÈRE

À propos de « Enquête : les Ibode veulent un salaire à la hauteur de leurs compétences », 05/05

VACCINS EN QUESTION

→ Soyons objectifs… Le ROR était déjà fortement recommandé dans les années 1990 (souvenez-vous de la pub avec le lionceau) et le nombre de cas était minime. Le vaccin est de nouveau obligatoire, nous verrons l’impact sur le nombre de cas en hausse ces dernières années dans le cadre d’une couverture vaccinale réduite. Pour la grippe, quand on voit les stats, on peut se poser la question… Je pense que le problème n’est pas la vaccination en soi mais la composition et l’image du vaccin. CV

À propos de « Obligation vaccinale : l’académie de pharmacie vise les professionnels de santé », 17/04

URGENCES

→ 27 ans, douleurs intenses d’endométriose, 8 de tension, 3 passages aux urgences en huit jours, 3 renvois avec morphine, opium. Pas d’IRM. Entre trois et six heures d’attente minimum. Des médecins et infirmières surchargés, épuisés. La situation des hôpitaux devient intenable, tant pour le patient que pour le soignant… LORI

À propos de « Grève aux urgences parisiennes : un air de 1988  », 17/04

SONDAGE

→ Le Premier ministre voudrait créer de nouvelles zones franches réservées aux médecins. Ils ne payeraient ni taxes, ni impôts en venant s’installer dans des endroits où ils ne sont pas assez nombreux. Pensez-vous qu’il s’agisse d’une bonne idée pour lutter les déserts médicaux ?

- Oui : 54,55 %

- Non : 45,45 %

22 personnes ont répondu à notre sondage du 24 avril au 10 mai.