L'infirmière Magazine n° 407 du 01/09/2019

 

ACTUALITÉS

SUR LE WEB

ENTRÉE EN IFSI

→ Parcoursup n’a rien à voir avec le métier d’infirmière. Je suis fille d’infirmière et maman d’une fille qui était prête pour ses études et qui n’a pas été retenue par Parcoursup. Aucune chance n’est donnée aux candidats qui ne répondent pas aux critères de Parcoursup mais qui ont une réelle motivation pour ce métier ! Ma fille a fait une prépa infirmière, elle a fait un stage en hôpital, elle est allée aux portes ouvertes, elle est bénévole à la Croix-Rouge et aux Restos du cœur et rien pour la rentrée. Je m’interroge sur la sélection de Parcoursup, c’est très opaque et les réponses sont floues. Nous avons un gros décalage entre notre Éducation nationale et les réalités de la société ! CHRISTINE

→ Malheureusement, avoir fait une prépa, un stage ou avoir participé à des journées portes ouvertes ne suffit pas à considérer qu’un candidat possède le niveau requis pour suivre la formation (car n’importe qui peut faire un stage ou participer à une JPO). Le niveau (scientifique notamment), n’a plus grand-chose à voir avec ce que nous avons connu à l’époque. Par ailleurs, à lire les informations transmises par les candidats Parcoursup, nous avons été surpris par le nombre de jeunes qui soudain deviennent bénévoles (un véritable tsunami de bonnes âmes !). Bref, dans un dossier Parcoursup, le candidat y met ce qu’il veut et nous n’avons aucun moyen de nous assurer de la véracité de ces informations. PIERRE

À propos de « Entrée en Ifsi : quel est le premier bilan de Parcoursup ? », 22/05

AS EN COLÈRE

→ Servir les repas, débarrasser les tables, faire les lits, mettre les couverts et débarrasser les plateaux que les ASH ont oubliés, ouvrir les volets car elles servent le petit déj’ dans le noir sans installer une personne capable de manger seule, comme si nous, on avait le temps. Justifier quand on est en retard dans notre travail (comme si on se souvenait du nombre de sonnettes). Assommées par le bruit des sonnettes à longueur de journée, arpenter des couloirs 8 à 14 km par jour. Eh oui, il y a des établissements très mal conçus. Et quand il y a un DC, on s’empresse de dire aux soignants qu’on a moins de travail (…) Travailler un week-end sur deux, les fériés, pas de “ponts” pour nous, lever à 5 h, les journées à rallonge, sans pause. Tout ça pour quelle reconnaissance ? Et quand il y a un intérimaire, on nous demande nous, pas l’intérimaire (…), sans compter les intérimaires qui ne viennent pas et là, tu bosses vraiment seul…. Mais à part ça, « tout va bien ». ASOS

À propos de « Aides-soignants : la crise des vocations prend une ampleur inquiétante », 18/07

SONDAGE

→ Des soignants se sont injecté plusieurs doses d’insuline devant le ministère de la Santé pour obtenir la prise en compte de leurs revendications. Cette méthode vous choque-t-elle ?

- Oui : 72,9 %

- Non : 23,3 %

- Ne se prononce pas : 3,8 %

210 personnes ont répondu à notre sondage du 3 juillet au 28 août.