L'infirmière Magazine n° 409 du 01/11/2019

 

FORMATION

L’ESSENTIEL

MÉLISSA GOURJAULT*   SONIA BOUHEDJAR**  

Mise en œuvre par une équipe pluridisciplinaire, l’éducation thérapeutique du patient est l’une des composantes essentielles du parcours de soin du patient. Pour être efficace, elle doit s’appuyer sur une connaissance approfondie de ce dernier.

1. QU’EST-CE QUE L’ETP ?

L’éducation thérapeutique du patient (ETP) est une activité d’éducation destinée à un patient et son réseau de soutien (famille, amis…).

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), elle a pour objectif d’« aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique »(1). L’ETP s’adresse aux patients atteints de maladies chroniques inscrites dans la liste des ALD 30(2). Les maladies rares, l’asthme, ainsi que les pathologies déclarées comme priorités régionales par les agences régionales de santé (ARS) relèvent également de l’éducation thérapeutique. Ces pathologies chroniques nécessitent une prise en charge de longue durée et pluridisciplinaire.

S’inscrivant dans le parcours de soins, l’ETP a pour but de « rendre le patient compétent. La compétence du patient concerne l’intelligibilité de soi, de sa maladie et de son traitement, les capacités d’autosurveillance, d’autosoins, d’adaptation et de réajustement de la thérapeutique à son mode de vie »(3).

Elle est mise en œuvre par une équipe pluridisciplinaire. Cette dernière peut être composée d’infirmières, de diététiciens, médecins, pharmaciens, kinésithérapeutes, psychologues, psychomotriciens, secrétaires, aides-soignantes, etc., et comporte au moins un médecin. Il est également recommandé d’ouvrir cette équipe aux patients intervenants, également appelés patients « ressources » ou patients « experts », et des associations. En fonction de son métier, chacun des membres de l’équipe participe aux différentes étapes menant à la création du programme, à sa mise en œuvre et à son évaluation.

• Dans un premier temps, l’équipe effectue une prise de contact (présentation de la prise en charge éducative) puis, si le patient est d’accord, fait le bilan éducatif (diagnostic éducatif), qui est ensuite partagé entre les membres de l’équipe.

• Dans un deuxième temps, le patient et l’équipe soignante définissent en concertation des objectifs éducatifs et des compétences à développer.

• Dans un troisième temps, le patient participe à la mise en œuvre de son programme personnalisé d’ETP. En fonction de ses objectifs, l’équipe soignante lui propose des séances éducatives ou des ateliers qui reprennent le contenu prévu dans le descriptif du programme.

• Dans un quatrième temps, l’équipe évalue l’acquisition des compétences par le patient. Si besoin, de nouveaux objectifs sont négociés et, en fonction des ressources, l’équipe peut mettre en place un suivi.

2. L’ETP DOIT-ELLE FAIRE PARTIE DU PARCOURS DE SOINS ?

Lors de l’annonce de la pathologie, le patient entendra l’information et la traitera en fonction de ses connaissances, valeurs, représentations et mode de vie. Il traversera alors les différentes phases du deuil : le choc, la colère, la négociation, la dépression, l’acceptation. En effet, même si le patient semble plutôt bien accepter l’annonce, vient ensuite le temps où il réalise réellement ce qui lui a été dit. Le risque est alors que, pour éviter la douleur, il fasse un déni partiel de sa maladie, ce qui cristallisera le processus de changement. Si le processus du deuil se poursuit, le patient passera par une phase de protestation, où il cherchera un sens à ce qu’il vit et un coupable ayant provoqué la maladie. Puis il sera en colère et se sentira impuissant face à cette dualité de la vie. Il se désorganisera et aura une modification de sa perception de soi. Tout ceci peut, pour certains, conduire à un état dépressif. Finalement, il fera face à la situation, se réorganisera et s’adaptera. C’est ce qu’on appelle la résilience.

→ Il est nécessaire de tenir compte de ces étapes pour aider un patient à mettre en place un changement. Au début, l’individu est dans l’émotion pure et a du mal à entendre des arguments rationnels (il s’agit de la phase dite « descendante »). Il a alors besoin de temps, d’écoute et d’aide à la résolution des problèmes immédiats en lien avec ses besoins.

Puis la personne est plus ouverte au changement (phase dite « résiliente »). À cette étape, l’équipe pluridisciplinaire peut proposer des mesures de compensation et d’apprentissage.

→ Selon la Haute Autorité de santé (HAS), l’ETP s’appuie sur une démarche éducative mais aussi sur des activités de coordination et de partage entre les différents intervenants du parcours de soins du patient. L’équipe d’ETP peut alors à tout moment, depuis l’annonce jusqu’au décès, intervenir auprès du patient. Cependant, en fonction du patient, elle devra prioriser certaines tâches et lâcher prise sur d’autres, en attendant que le patient soit prêt.

Concrètement, la prise en charge pouvant intervenir tout au long du parcours du patient, elle doit faire l’objet d’un relais via le dossier éducatif partagé (DEP) entre le réseau de ville et les structures hospitalières (voir ci-dessous).

3. QUELS SONT LES POINTS DE VIGILANCE DE MISE EN ŒUVRE D’UN PROGRAMME D’ETP ?

La mise en place d’un programme d’ETP relève de l’article 84 de la loi du 21 juillet 2019 (loi hôpital, patients, santé et territoire, HPST) et dont l’arrêté du 14 janvier 2015 donne les modalités de mise en œuvre et les compétences requises pour les équipes.

→ L’ARS est chargée de veiller localement à la bonne application de ce texte de loi, en demandant à chaque équipe souhaitant mettre en place un programme et de le décrire précisément dans un dossier téléchargeable sur son site internet. Après étude de ce dossier, l’ARS autorise pour quatre ans la mise en œuvre du programme. Le dossier peut également être refusé ou en attente d’éléments de clarification ou de documents justificatifs.

L’ARS se charge aussi de veiller au suivi qualitatif et quantitatif des programmes autorisés, en demandant aux équipes d’effectuer et de lui envoyer des auto-évaluations annuelles ainsi que des évaluations quadriennales (tous les quatre ans). À cette grande évaluation est jointe, pour les programmes souhaitant poursuivre l’ETP, une demande de renouvellement d’autorisation. Ces évaluations ont pour but d’aider les équipes à dégager des axes d’amélioration.

→ Pour les équipes soignantes, notamment hospitalières, il peut sembler secondaire de se pencher vers l’aspect dit « administratif » d’un programme ETP, tant l’aspect éducatif, auprès du patient, semble primordial. Cependant, plusieurs points de vigilance sont à réfléchir en amont de la rencontre avec le patient :

• Le lien dans le parcours de soins et la communication entre les différents acteurs, en particulier avec le médecin traitant (lire encadré p. 41).

• Les outils de suivi (nombre d’inclusion et de séances individuelles ou collectives…). Certains établissements disposent d’une application dédiée pour quantifier et mesurer toute l’activité en lien avec l’ETP(4).

• La formation à l’éducation thérapeutique : il convient de recenser dans l’équipe le nombre de personnes formées aux quarante heures obligatoires(5) et de disposer des attestations ou diplômes. Un plan de formation pour les professionnels non formés doit être joint. Les coordonnateurs de programme, sauf ceux ayant un DU ou un Master en ETP, doivent également suivre une formation de quarante heures en coordination de programme, en sus de la formation de base(6) pour ceux qui interviennent directement dans le programme.

• Les modalités d’évaluation des compétences et de la satisfaction du patient.

4. PERSONNALISER L’ETP : UN PARCOURS ÉDUCATIF PAR PATIENT ?

Un adulte passe par plusieurs phases qui le conduisent à la personne qu’il est au moment où il rencontre la maladie et le réseau de santé pour la première fois. La première phase concerne l’entrée dans la vie adulte. À ce moment, le jeune adulte s’individualise en élaborant ses propres projets et en se donnant les moyens de les concrétiser. À la deuxième phase, l’adulte construit son parcours de vie. Il fait de nouveaux projets, vit des crises, des rebondissements et des transitions. Il se définit et s’affine. À la troisième phase, l’adulte envisage la retraite et le passage au « grand âge ». La personne cherche alors à se redéfinir en trouvant de nouvelles activités respectant ses limites. Lorsqu’il devient malade, l’adulte passe par une période de transition où il devra se remettre en question, apprendre, comprendre, rebondir, s’adapter et faire de nouveaux projets. Dans ce processus de changement, il aura peut-être besoin d’aide. S’il en verbalise la demande, quelle approche devra avoir l’équipe soignante ?

Tenir compte du vécu du patient

Dans l’approche pédagogique, l’animateur décide du contenu et de la manière de le transmettre. L’apprenant assimile les informations transmises en suivant les directives. Or, l’adulte a besoin de s’autogérer. Si ce besoin n’est pas respecté, l’apprenant peut entrer dans une phase de résistance, de ressentiment ou de rébellion.

Dans une approche centrée sur l’adulte (l’andragogie), l’apprenant est encouragé à prendre conscience qu’il a besoin d’apprendre, qu’il aura des avantages à suivre cet apprentissage, puisque celui-ci lui permettra, à terme, d’améliorer sa qualité de vie. En tenant compte du vécu de l’apprenant, l’enseignant se retrouvera en mesure de personnaliser le contenu ainsi que les stratégies d’enseignement. Il favorise le partage et met en valeur l’expérience pour que l’apprenant sente que ce qu’il apprend est relié à ce qu’il a vécu ou à ce qu’il a envie de vivre. Alors, comment en arriver à ce niveau de personnalisation du soin éducatif ?

Le bilan éducatif : un levier

À l’entrée dans le programme d’éducation thérapeutique, le soignant doit chercher à appréhender le parcours de vie, l’expérience et les besoins du patient. Pour ce faire, il a un levier à sa disposition : le bilan éducatif. Souvent perçu comme un questionnaire chronophage, cette première étape du processus éducatif est en réalité un moment privilégié où le patient va, s’il le souhaite, partager des informations sur son vécu, ses ressources (internes et externes), sa compréhension de la maladie et ses habitudes de vie. Il fera un point sur sa situation et sa motivation au changement.

→ Le soignant doit, par sa posture, être à l’écoute et guider le patient. Dans ce contexte, l’entretien motivationnel est un outil pouvant aider le soignant à encourager la résilience (la prise de conscience), le coping (les efforts mobilisés pour faire face) et l’empowerment (le pouvoir d’autogestion). Le soignant respecte et valorise les ressources internes et externes du patient pour que celui-ci trouve des solutions par lui-même. Ce n’est qu’à la demande expresse de celui-ci que le soignant donnera son avis et ses conseils.

→ Pour respecter l’approche andragogique, à la fin de l’étape du bilan éducatif, le soignant proposera les séances éducatives du programme ETP et le patient choisira, en fonction de ses priorités, celles qu’il jugera nécessaires à son développement personnel et à la prise en charge de sa santé.

→ Lors des séances éducatives, l’animateur aura tout intérêt à adapter son contenu, sa posture et son matériel éducatif en fonction de son public. Tout en respectant la déontologie et le secret professionnel, il devra faire des liens avec la vie quotidienne des patients et pratiquer la valorisation des compétences de façon à ce que les apprenants se sentent tous concernés.

Conclusion

Ainsi, nous voyons donc qu’il est essentiel de personnaliser le parcours éducatif du patient. Cependant, il est légitime de se demander si la structure et la philosophie des programmes d’éducation thérapeutique permettent cette souplesse.

Les différentes étapes des programmes sont souvent rigides ou rigidifiées par les équipes. Les patients doivent régulièrement passer par l’ensemble des étapes pour avoir un programme considéré comme « complet », alors qu’ils ne sont peut-être pas prêts ou n’ont peut-être pas besoin de tout.

L’HAS, prônant les programmes personnalisés en fonction des besoins du patient et de la stratégie thérapeutique, ne serait-elle pas ouverte à cette souplesse nécessaire à une prise en charge éducative faite sur-mesure ?

1 - Selon la définition du rapport OMS-Europe, publié en 1996.

2 - Liste des 30 affections de longue durée, définies par décret, comportant un traitement prolongé et une thérapeutique coûteuse. Ces maladies sont prises en charge à 100 % par la Sécurité sociale.

3 - Jean-François d’Ivernois et Rémi Gagnayre, Apprendre à éduquer le patient, Éd. Maloine (3e éd.).

4 - L’AP-HP utilise l’outil de valorisation de l’éducation thérapeutique (OVET).

5 - Les IDE ayant eu la formation initiale basée sur le référentiel de 2009 sont considérées comme formées d’emblée aux quarante heures.

6 - Certaines ARS reconnaissent l’expérience de deux ans de coordination et ne demandent pas de formation de quarante heures telle qu’elle a été décrite par l’arrêté du 14 janvier 2015.

Repères

Catégories de besoins selon Maslow

→ Besoins physiologiques : manger, respirer, éliminer et dormir

→ Besoins de sécurité : ordre, stabilité, structure et confiance en soi

→ Besoin d’appartenance : amour, amitié, famille et socialisation

→ Besoins d’estime : réalisation, indépendance, espoir et reconnaissance

→ Besoins de s’accomplir : faire des projets

À savoir

Le dossier éducatif partagé (DEP) devrait contenir :

• un résumé du bilan éducatif,

• les objectifs en cours ou en attente,

• une synthèse des séances éducatives,

• une évaluation des acquisitions.

CAS PRATIQUE

Parcours de soins idéal pour M. Z.

→ M. Z. est suivi par son médecin traitant, qui exerce dans un centre de santé. Un jour, il présente une douleur à la poitrine qui le conduit aux urgences.

→ À l’hôpital, le diagnostic de syndrome coronarien aigu est confirmé, un stent est posé. Durant son hospitalisation, M. Z. a bénéficié d’une ETP : bilan éducatif partagé (BEP), objectifs, consultations avec une diététicienne et un tabacologue, séances éducatives et évaluation.

→ De retour à son domicile et en attente d’une place en réadaptation cardiaque, le patient a vu son médecin traitant, qui l’a dirigé vers un cardiologue et une infirmière du centre de santé. Grâce à la lecture du dossier éducatif partagé (DEP), l’IDE a pu poursuivre une prise en charge éducative (évaluation, définition des objectifs et séances éducatives).

→ Lorsqu’une place s’est libérée, le patient a eu trois semaines de réadaptation où il a également eu de l’ETP (évaluation, objectifs, ateliers et évaluation) et un DEP.

→ De retour à domicile, le patient a revu l’infirmière du centre de santé qui a fait, après consultation du DEP, une évaluation. Voyant que le patient a mis en place des changements, elle lui a proposé un suivi tous les trois mois, en même temps que la consultation avec le cardiologue.

GUIDE

ÉLABORER UN PROGRAMME D’ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE EN QUATRE ÉTAPES

De l’analyse à l’évaluation, la mise en place d’un programme d’éducation thérapeutique mobilise différents acteurs : soignants, patients intervenants et associations.

Étape 1 : L’analyse

À cette première étape, les personnes chargéesde développer le programme d’éducation thérapeutique du patient (ETP) vont recueillir et analyser des données en lien avec le processus éducatif, les attentes quant à l’élaboration du programme, la pathologie chronique ciblée, les autres programmes ayant la même thématique, le matériel éducatif déjà existant, leur clientèle cible et les ressources existantes.

Pour ce faire, ils pourront utiliser l’entrevue, le questionnaire, le groupe de discussion, l’observation et l’analyse de données existantes.

À la fin de cette phase, une synthèse sera effectuée.

Cette synthèse permettra de choisir une orientation et de commencer l’écriture du programme dans le dossier de l’agence régionale de santé (ARS).

→ Points clés

  la clientèle cible : détailler ses caractéristiques socio-économiques, socio-affectives, cognitives, physiques et quantitatives ;

• les besoins de formation : définir la situation actuelle, la situation désirée et formuler le but de la formation ;

• le contexte de formation : inventaire des ressources (humaines, financières, matérielles, technologiques, organisationnelles, temporelles et administratives) et de leurs conséquences pour le projet.

Étape 2 : La conception

Lors de la phase de conception, les personnes chargées de développer le programme d’ETP vont collaborer pour détailler le contenu du programme (thèmes qui seront abordés), les objectifs, les intervenants, les techniques d'animation, les outils et les stratégies d'évaluation.

À la fin de cette phase, ils seront à même de présenter le descriptif du programme et de programmer les différentes étapes à venir pour concevoir les outils qui seront utilisés lors de la formation.

→ Points clés :

• le contenu : présentation structurée des connaissances théoriques et des compétences (autosoins et adaptation) et mise en évidence de la structure qui les relie ;

• les objectifs : les connaissances, habiletés et compétences observables, ainsi que la condition de leur utilisation.

• les stratégies d’évaluation : clarifier l’objectif, spécifier les différents critères et déterminer les diverses modalités (qui fait quoi, quand et avec quelle méthode) ;

• les outils : description du format physique que prendra le matériel utilisé au cours de la formation.

Étape 3 : La réalisation

Les personnes chargées de développer le programme d’ETP conçoivent les outils et les éditent.

Étape 4 : L’implantation et l’évaluation

Les personnes chargées de développer le programme ETP testent le matériel, mettent en œuvre le programme et l’évaluent. Cette évaluation porte sur : les acquisitions des patients, les intervenants, l’objet de la formation, le programme, la méthode et les outils. L’objectif est de connaître de façon objective la qualité de la formation et, si besoin, d’apporter des changements.

ÉTUDIANTS EN IFSI

UE en lien avec le dossier

Références d’unités d’enseignement et extraits :

→ UE 1.1.S2 : « Psychologie, sociologie, anthropologie » : la relation soigné-soignant et ses aspects - éducation, coopération, autonomie, bientraitance… (compétence 6).

→ UE 2.3.S2 : « Santé, maladie, handicap, accidents de la vie  » : les concepts en santé, bien-être, qualité de vie, maladie, accident, handicap, douleur, questions liées à l’annonce du handicap ou de la maladie (compétence 1).

→ UE 3.2.S3 : « Projet de soins infirmiers » : la négociation dans le cadre du projet de soins et le contrat de soins, la continuité du projet de soins entre les différentes structures de soins (compétence 2).

→ UE 4.2.S2 : « Soins relationnel » : les concepts (relation, communication, négociation, médiation…) et UE 4.2S3 (conduire un entretien infirmier) (compétence 6).

→ UE 4.6.S3 : « Soins éducatifs et préventifs  » : les concepts (prévention, promotion de la santé, éducation en santé, éducation thérapeutique), démarche d’ETP, de marche éducative interdisciplinaire (compétence 5).

Repères

Dimensions du bilan éducatif

→ Psycho-affective : expériences et ressenti

→ Socioprofessionnelle : travail et ressources

→ Cognitive : connaissances et croyances

→ Identitaire : projets et priorités

→ Biomédicale : compréhension de la pathologie et de sa prise en charge

Repères

Entretien motivationnel : amener le discours du changement

→ Question ouvertes

→ Écoute réflexive : explorer les divergences et l’ambivalence

→ Valorisation

→ Résumer

→ Soutenir l’efficacité

→ Exprimer de l’empathie