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SUR LE WEB
→ Même réflexion et même cri d’alarme sur la réalité des soins infirmiers en libéral : face aux moulinettes informatiques des CPAM toutes puissantes complètement décalées de la réalité, comme la nomenclature dépassée qui ne peut que pousser les Idel à déplaquer ou refuser les soins lourds impossibles à codifier. On se bat pour ne pas renoncer à dispenser des soins et on est harcelé par l’administratif : mourir ou partir ? NATHALIE LAUGERY, IDEL
À propos de « Les corps plutôt que les chiffres », 16/10
→ Si on constate des arrêts abusifs chez les professionnels de santé, c’est peut-être à cause du manque d’effectif, du manque de matériel de qualité, du manque de reconnaissance (je parle même pas du salaire je m’en fous) et j’en passe. On nous impose un rythme de travail très intense pour rentabiliser un maximum les rentrées d’argent à l’hôpital ou cliniques (c’est pareil), aux dépens de la santé des professionnels épuisés, en burn out et même abîmés physiquement, mais aussi des patients qui se retrouvent aussi touchés par cette spirale infernale ! Ce système de santé s’épuise de jour en jour, tout n’est pas à jeter mais il faut peut-être revoir certaines choses pour stopper ce massacre… Si les soignants ne peuvent plus prendre soin des patients, qui le fera ? UNE IDE EN COLÈRE
À propos de « Les arrêts maladie montrés du doigt par la Cour des comptes », 09/10
→ Je suis complètement d’accord ! Il faut d’autres formes de services d’urgence en fonction du degré d’urgence ! Mais il y a aussi un problème au niveau des médecins de ville… beaucoup de patients disent qu’ils viennent aux urgences parce qu’ils ne trouvent pas de médecin traitant ou qu’ils n’obtiennent des rendez vous que des semaines plus tard (…) Les patients viennent directement aux urgences sans passer par le 15, pour des infections urinaires ou un rhume car ils vont être pris en charge rapidement. FA
→ En tant qu’Idel, est-il normal de ne pas avoir la liste des médecins de garde à proximité ? De courir après un médecin traitant pour signer un certificat de décès ? Alors oui, bien souvent, je fais tout pour éviter les urgences le week-end pour ne pas encombrer et surtout pour le confort de nos patients mais quand c’est inévitable (prise de risque ou non, doute…) nous n’avons pas le choix. Un bonne coordination des personnels soignants en ville = désengorgement des urgences. DIMMI
À propos de « Urgences : « Il ne s’agit pas d’un problème de moyens », 03/10
→ Le bruit au travail est-il une source d’inconfort ou de stress dans votre quotidien ?
- Oui : 93,33 %
- Non : 5 %
- Je ne sais pas : 1,67 %
60 personnes ont répondu à ce sondage du 9 au 21 octobre