FORMATION
L’ESSENTIEL
Une chambre implantable est un boîtier que l’on met sous la peau, relié à un cathéter (fin tuyau souple) luimême implanté dans une veine de gros calibre. Cela permet d’administrer la chimiothérapie en préservant le capital veineux du patient. On y recourt également dans d’autres cas : nutrition parentérale, antibiothérapie au long cours, transfusion… Les médecins font une prescription en l’absence de retour veineux sur une chambre implantable avant la chimiothérapie.
• Avant le contrôle par opacification du site implantable, on effectue une radiographie pulmonaire afin de s’assurer de son positionnement et de voir s’il n’est pas cassé.
• Si le site paraît fonctionnel sur la radiographie, on injecte au patient sous scopie le produit de contraste (PC). Le manipulateur contrôlera à nouveau s’il y a un retour. S’il y en a un, le manipulateur en informera le médecin et l’examen pourra s’arrêter.
• S’il n’y a pas de retour, on s’assurera que le patient n’est pas allergique au PC et qu’il n’est pas diabétique.
• Le patient est allongé sur le dos, sur la table d’examen. Le médecin radiologue sous scopie lui injecte le PC et regarde en direct la trajectoire du produit.
• Le manipulateur prend deux clichés : un premier cliché de la chambre implantable injectée pour voir s’il n’y a pas de fuite, et un second cliché de l’extrémité du cathéter pour repérer également une fuite ou un manchon de fibrine qui pourrait empêcher le retour de sang et la fonctionnalité du cathéter.
• L’injection se fait donc en cours d’examen. Le patient ne ressent aucun effet de l’injection. C’est un examen indolore.
• La durée de l’examen est d’environ quinze minutes.
Les résultats sont transmis au médecin prescripteur de l’examen.
Coût : 36,96 €.