En septembre, les organisations Ibode ont rencontré la DGOS pour relancer la mise en place d’un master et la revalorisation salariale. Un bilan concluant, mais un travail encore conséquent à mener.
Réingénierie de la formation, mesures transitoires, revalorisation salariale : des combats imbriqués que mènent depuis longtemps les Ibode. Le chantier, relancé en mars puis stoppé par la crise, a repris avec la DGOS les 11 et 23 septembre. « Des réunions plutôt concluantes, estime Magali Delhoste, présidente de l’Unaibode. Le master universitaire devrait être mis en place pour la rentrée 2021. Et on a pu rouvrir l’accès aux mesures transitoires sans élargir les conditions. » Des IDE ayant exercé un an au bloc pourront, après validation de leur dossier et avoir suivi une formation de 21 heures, pratiquer l'exposition, l’hémostase, l’aspiration. « Mais exercer au bloc, ce n’est pas juste exposer et coaguler, souligne la représentante. Il y a d’autres actes réservés aux Ibode : installation, sutures et fermeture des drains… L’objectif, c’est qu’il n’y ait que des Ibode au bloc ! » Pour ce faire, tous espèrent pouvoir intégrer ces infirmiers en formation à un véritable cursus. « Dans cette optique, la clé de voute, c'est la réingénierie de la formation et la mise en place du master universitaire », appuie Magali Delhoste. Ce qui implique une revalorisation salariale. « L’idée est de faire la différence entre un infirmier qui travaille au bloc et un Ibode. Le travail du syndicat conclut qu'il faut arriver à deux fois et demi le smic pour un Ibode », avance Magali Delhoste. Travail en cours…
Lire l’interview de Magali Delhoste sur espaceinfirmier.fr, 24/09