DES MESURES POUR LES PUBLICS VULNÉRABLES - Ma revue n° 006 du 01/03/2021 | Espace Infirmier
 

L'infirmière n° 006 du 01/03/2021

 

CRISE SANITAIRE

JE DÉCRYPTE

LE MOIS EN BREF

LM  

L’Irdes a publié, début février, les résultats de son étude sur l’impact de la crise sanitaire et du premier confinement sur la santé mentale.

Cette étude a été objectivée par des enquêtes en population générale qui ont souligné le surrisque de survenue de détresse psychologique chez les personnes atteintes d’une maladie chronique ou d’un handicap. Mais pour obtenir des données plus précises, l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes) a mené une enquête diffusée par un réseau social et des associations de personnes vivant avec une maladie chronique ou un handicap. Elle révèle que, malgré des facteurs de vulnérabilité communs à la population générale, la survenue d’une détresse psychologique au cours du confinement chez ces personnes est aussi liée à des problématiques qui leur sont propres : certaines pathologies chroniques exposent à un risque plus sévère d’infection à la Covid-19, les personnes vivant avec ces maladies ou un handicap ont également pu craindre de ne pas être prises en charge comme les autres patients en cas de contamination, tandis que leur suivi médical et médico-social habituel a pu être perturbé par les mesures de confinement. Elles ont aussi pu avoir plus de difficultés à appliquer les gestes barrières. Enfin, les mesures de distanciation sociale ont pu limiter certaines activités bénéfiques pour la santé mentale. Les résultats de l’enquête soulignent en outre l’importance de prendre en compte les besoins spécifiques de ces populations dans le cadre de la réitération des politiques de confinement.

Source : Irdes. Les résultats de l’étude sont disponibles en ligne sur : bit.ly/2YWeKVx

FORMATION

LE DPC A BIEN RÉSISTÉ EN 2020

L’Agence nationale du développement professionnel continu (DPC) a présenté le bilan de son activité pour l’année 2020. Au 31 décembre, 235 916 professionnels de santé s’étaient inscrits à au moins une action de DPC, soit une baisse de 9,7 % par rapport à l’an dernier. « Un chiffre assez faible au regard de la crise sanitaire et alors qu’il s’agit d’une première année d’obligation triennale », observe Michèle Lenoir-Salfati, directrice de l’agence. La baisse est cependant contrastée : « Deux professions, les masseurs-kinésithérapeutes (+ 10,5 %) et les infirmiers (+ 3,1 %), ont ainsi connu une dynamique d’inscription plus importante qu’en 2019 », souligne l’Agence. Le nombre moyen d’inscriptions par infirmier est ainsi passé de 1,33 en 2019 à 1,48 en 2020. Le bilan de soins infirmiers, avec 12 832 inscriptions, arrive en tête des actions plébiscitées.

L’Agence est revenue sur le déploiement du document de traçabilité, nommé Mon DPC, depuis le mois de juillet 2020. Accessible depuis le site de l’Agence, il permet aux professionnels de santé de conserver l’ensemble des justificatifs de leur parcours de développement professionnel continu.

NUTRIVIGILANCE

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a mis en ligne une nouvelle version de son site de déclaration des effets indésirables liés à la consommation de certains produits alimentaires.

www.nutrivigilance-anses.fr/nutri#! se veut ainsi plus ergonomique et plus rapide à utiliser avec une procédure en six étapes. L’Anses a déjà publié une quinzaine d’avis de nutrivigilance, notamment concernant les risques liés à la consommation de certaines substances présentes dans des compléments alimentaires.

9 HEURES POUR SE FORMER AUX PLAIES

La nouvelle édition de CicaMOOc débute en mars prochain. Cette formation en ligne, dédiée aux plaies et à la cicatrisation, s’adresse aux infirmières libérales comme aux hospitalières. Deux nouveaux modules viennent compléter un programme déjà pointu : « Plaies de l’enfant » et « Douleur et plaies : prise en charge alternative ». Lancé par les Laboratoires Genevrier, ce Mooc est conçu par un comité rédactionnel multidisciplinaire d’experts de la cicatrisation. Inscriptions en ligne sur : bit.ly/3a6G2yU

PILULE D’OR

La Pilule d’Or, absente depuis cinq ans du Palmarès des médicaments de Prescrire, fait son grand retour cette année et prime le vaccin Ebola rVSV-Zebov, pour son action décisive sur la réduction de l’incidence de l’épidémie de fièvre Ebola. Selon les données d’évaluation, la vaccination permet de protéger au moins les deux tiers des personnes de l’entourage infecté.