ET AUSSI…
JE DÉCRYPTE
SYSTÈME DE SANTÉ
Les conditions imposées par la pandémie ne sont pas sans incidence sur la santé physique et mentale des infirmières de santé au travail (Idest), a expliqué la présidente du Groupement des infirmiers de santé au travail, Nadine Rauch, lors du Salon infirmier : « On leur a demandé de faire de la quantité au détriment de la qualité, d’où une perte de sens. Sur le terrain, elles se sont trouvées face à la difficulté de concilier des injonctions contradictoires. » En outre, la « robotisation » de la visite d’information et de prévention génère un sentiment de remise en question du rôle propre. Sans oublier « des responsabilités juridiques mal définies dans le cas de glissement vers de nouvelles tâches sans avoir la formation requise et l’expérience », a-t-elle ajouté.
« La refonte du métier infirmier est une des grandes orientations pour 2022. » Telle est la promesse énoncée par la Direction générale de l’offre de soins (DGOS), lors d’une conférence, au Salon infirmier. Il est question de s’atteler à « une refonte assez majeure du travail possible des infirmiers », a commenté Brigitte Feuillebois, conseillère experte à la DGOS, l’idée étant « d’articuler le métier socle, les spécialités et la pratique avancée ». Et, in fine, de valoriser et rendre la profession attractive.