MALTRAITANCES SIGNALÉES EN HAUSSE

Le nombre de signalements de maltraitance de personnes âgées en établissement a bondi de 38 % entre 2020 et 2021, selon un bilan établi par la Fédération 3 977 contre la maltraitance des personnes âgées et des adultes en situation de handicap. Sa plateforme téléphonique 3 977 a recueilli 37 519 appels en 2021, lesquels ont abouti à l’ouverture de 8 830 dossiers. Les personnes mises en cause « étaient plus souvent un membre de la famille (48 %) ou les professionnels (34 %) ». Les maltraitances les plus fréquentes étaient psychologiques (32 %) et physiques (18 %), suivies des négligences dites « passives » (réponses insuffisantes aux besoins de personnes vulnérables) ou involontaires (15 %). Les alertes ont explosé au premier trimestre 2022 sous l’effet de la parution du livre Les Fossoyeurs (+ 40 %). Et la parole se libère aussi du côté des soignants.

IDELS EN PREMIÈRE LIGNE

En réponse à la crise hospitalière, la Fédération nationale des infirmiers propose de constituer des équipes d’IDE volontaires, dotées d’une ambulance et assistées d’un aide-soignant. Déclenchés sur appel du Samu, ces « infirmiers de première ligne » assureraient une permanence de prise en charge de soins non programmés et des petites urgences. Grâce à des outils connectés, les Idels pourraient échanger avec un médecin référent de garde ou du Smur pour évaluer l’état du patient en vue de poser un diagnostic et mettre en œuvre un protocole.

PARENTS ENDEUILLÉS

Chaque année, 12 000 familles sont confrontées à la perte d’un enfant de moins de 25 ans selon le gouvernement qui a annoncé la mise en place d’un « parcours parent endeuillé ». Sur le portail de la Sécurité sociale sera notamment diffusé un guide (bit.ly/3y9SmdW) destiné à accompagner les parents dont l’enfant est décédé au sein d’un établissement de santé. Il détaille les formalités et démarches lors du décès, les possibilités de soutien psychologique, les aides, etc.