« Soigner le vivant pour soigner notre santé ». C’est tout l’objet de cet essai coécrit par Samuel Myers et Howard Frumkin, désormais traduit, et préfacé par Marie-Monique Robin (autrice de nombreux documentaires sur les enjeux environnementaux) et Alliance Santé Planétaire. En s’appuyant sur de très nombreuses études scientifiques, les contributeurs, issus de multiples disciplines, analysent les domaines de la nutrition, des maladies infectieuses, des maladies non transmissibles, de la santé mentale sous le prisme de la santé planétaire. Les interactions sont plus que probantes, et les liens entre les activités humaines et leurs conséquences sur la santé des individus et des écosystèmes sont indéfectibles. Mais des stratégies existent pour assurer notre survie et celle de la planète. Comme par exemple, contrôler les expositions aux substances toxiques, investir dans des énergies propres ou améliorer les mobilités et l’architecture urbaine. Après deux années de pandémie mondiale, il est temps de changer de paradigme sanitaire. Reste à diffuser cette approche, encore trop peu connue, et à sauter le pas.

Santé Planétaire, soigner le vivant pour soigner notre santé, sous la direction de Samuel Myers et Howard Frumkin, traduit de l’anglais par Marianne Bouvier et Cécile Giroldi, éd. Rue de l’échiquier, 544 pages, 35 €.