L’Ordre national des infirmiers (Oni) a réalisé une cartographie de la profession infirmière, publiée début octobre, sur la base des 458 000 infirmières inscrites à l’Ordre, ne retenant que les IDE en activité en juillet 2022. L’étude confirme la présence d’infirmières sur tout le territoire et une densité, tous modes d’exercice confondus, « particulièrement élevée dans les zones de sous-dotation médicale, en particulier de médecins généralistes ». Cette densité élevée concerne en particulier les Pyrénées, l’est de l’Aquitaine, le Limousin et l’Auvergne, tandis que dans d’autres régions, elle se concentre davantage dans les villes moyennes ou les capitales régionales (Ile-de-France, Somme, ex-Haute-Normandie, Pays de la Loire, est de la Bretagne). Les infirmières libérales sont quant à elles installées « aussi bien dans les villes moyennes ou grandes qu’en milieu rural ou périurbain ». Des données arrivées à point nommé, la veille du lancement du volet santé du Conseil national de la refondation, pour appuyer les revendications portées par l’Ordre sur la montée en compétences des IDE en matière de consultation et de prescription, l’accès direct aux infirmiers en premier recours, etc.