Pour célébrer le passage en 2025, L’Infirmière vous emmène en voyage, au cœur de la médecine ayurvédique, courante en Inde aux côtés de la médecine occidentale, dite conventionnelle. L’occasion de mettre en lumière une approche holistique, préventive et curative, qui trouve progressivement sa place en France.
Car, à l’heure où il est de plus en plus demandé aux patients de contribuer à leur traitement - en faisant de l’exercice physique, en prenant soin de leur alimentation, en contrôlant mieux leur sommeil -, l’ayurvéda, à défaut d’être un modèle, constitue une ouverture vers une autre façon d’envisager le soin.
Cette pratique entre ainsi en résonance avec la recherche constante, pour les infirmières, d’une prise en charge bio-psycho-sociale. Conçu comme une médecine de proximité, l’ayurvéda englobe les différentes composantes de l’individu, redonnant également tout son sens à l’exercice infirmier. Les soignants qui l’ont développé dans l’Hexagone, dans le cadre d’une démarche scientifique et dans le respect de la réglementation en vigueur, prouvent, une fois encore, à quel point leur palette d’actions peut être diversifiée.
Et réunir, dans un même numéro, des sujets aussi variés que les nouveaux traitements contre la maladie cancéreuse, les soins de stomie, la question des addictions et la médecine ayurvédique met en exergue la richesse du métier d’infirmière. Ces sujets ont comme dénominateur commun l’intérêt d’individualiser la médecine et les soins, quel que soit le cadre dans lequel ils s’exercent.
Enfin, nous tenions à vous présenter nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année qui, nous l’espérons, sera celle d’une loi infirmière à la hauteur des besoins de la population et des attentes des professionnels. Pour ce faire, il faudra que le législateur tienne compte autant des aspects curatifs que préventifs de l’ensemble des pathologies, somatiques comme psychiatriques, la santé mentale ayant été déclarée grande cause nationale pour 2025.