DONNÉES DE SANTÉ

Vers une veille sanitaire plus réactive

En juin dernier, l’Agence des systèmes d’information partagés (Asip) signait avec l’Institut de veille sanitaire (InVS) une convention de partenariat d’une durée de trois ans. Objectif : « Organiser la coopération entre les deux organismes sur les thèmes de la surveillance, de la veille et de l’alerte sanitaires, dès lors qu’ils sont en lien avec des problématiques de mise en œuvre de systèmes d’information de santé. » Dans ce cadre, l’Asip planche sur la standardisation des données de santé de façon à permettre à l’InVS de travailler dessus. Un décret d’application de la loi HPST prévoit en effet que les données transmises à l’InVS devront respecter les référentiels établis par l’Asip.

Selon Loïc Josseran, du département de coordination des alertes et des régions à l’InVS, ce projet est d’autant plus important qu’il va permettre une « veille sanitaire réactive et sensible ». Et de citer l’exemple de la canicule de l’été 2003 et de l’impossibilité alors pour l’InVS « de comprendre la situation en temps réel ». Avec un flux d’informations plus standardisé, plus systématique, la réaction des autorités devrait être plus rapide et plus efficace.