Grèves contre la réforme des retraites, revendications pour les salaires, pénuries, manques de moyens humains et financiers, pénibilité, non-reconnaissance… La rentrée a été rude, et ce n’est sûrement pas terminé. Directement concernés ou non, nous sommes tous touchés par les mouvements qui secouent le pays depuis quelques mois. Et, à l’approche de l’hiver, le ton peut encore se durcir : le pavé a été largement battu, dans tout l’Hexagone. De tous côtés, les revendications fusent, mais (en date du 27/10/2010) le gouvernement ne fléchit pas … ou pas encore. Gageons qu’il finisse par entendre, enfin, le bruit de la rue !
Et loin de ces préoccupations bien occidentales, en Haïti ou en Indonésie, la souffrance s’étend. Haïti, encore empreint du tremblement de terre de janvier 2010, doit maintenant affronter une épidémie de choléra, qui risque fort de se propager rapidement, au vu de la précarité des campements de fortune érigés après le séisme. Haïti, meurtri, est maintenant anéanti. L’Indonésie, tout juste touchée par un tsunami et par une éruption volcanique, commence le triste comptage des morts. Ici, la pauvreté quotidienne et la combativité revêtent un autre visage : la rage de vivre, de survivre.
Loin des soucis de nos mondes aisés, Haïti et tant d’autres pays auront encore besoin d’aide pendant des décennies… Le soin et la solidarité, quelle que soit la situation, sont toujours d’actualité, une actualité et une préoccupation de chaque instant.