PERFORMANCE → À l’issue de sa première véritable année d’existence, l’Anap, approuvée et fixée par arrêté du 16 octobre 2009, dresse un premier bilan de son activité.
D’ici 2013, l’ensemble des établissements hospitaliers auront un plan de gestion pluriannuel patrimonial. C’est l’un des engagements de l’Agence nationale d’appui à la performance (Anap). Créée par la loi Hôpital patients, santé et territoires (HPST), cette agence a pour mission d’accompagner les établissements de santé et médico-sociaux, mais également les agences régionales de santé (ARS). C’est dans ce cadre qu’elle a pu signer douze contrats de performance avec des établissements au cours de l’année écoulée. Les dix-huit restant (ndlr : l’Anap avait pour mission d’en signer trente) devraient l’être au cours du premier trimestre 2011.
Par ailleurs, l’Anap a développé un logiciel à destination des établissements, Hospidiag, compilant une foultitude de données relatives aux établissements publics et privés, de façon à les aider notamment à se situer les uns par rapport aux autres, en matière d’indicateurs d’activité, d’organisation, de ressources humaines, etc. L’Anap a également publié un certain nombre de guides, comme autant d’outils méthodologiques dont les établissements sont invités à s’emparer, que ce soit en matière de gestion des ressources humaines, de système d’information ou, pourquoi pas, de gestion des déchets. À paraître prochainement : un guide sur les coopérations hospitalières. L’Anap bénéficie d’ailleurs d’une mission d’expertise s’agissant de l’évaluation des partenariats publics-privés. Pour les “Anapiens”, seules les coopérations pour lesquelles on constate une maîtrise complète du projet dans le temps et une pérennité de l’activité ont une chance de fonctionner.
« Notre démarche consiste à identifier les bonnes pratiques, à les modéliser et à les diffuser à grande échelle, plutôt que de créer des modèles ex nihilo », explique ainsi Christian Anastasy, directeur général de l’Anap. En 2011, cette philosophie de travail s’appliquera sur deux nouvelles thématiques : d’une part, l’organisation du temps de travail médical et soignant, et, d’autre part, sur l’approche territoriale de l’organisation des transports sanitaires.