De nombreux amendements et arrangements, au fil des années, ont modifié la loi Évin. Au point que son auteur, ancien ministre et actuellement directeur de l’Agence régionale de santé d’Île-de-France, estime que « la loi telle qu’elle existe aujourd’hui n’est pas celle que j’ai fait adopter ». Il déplore notamment les nombreuses adaptations qui ont amoindri son action dans le domaine de l’alcool. Les résultats sont plus probants en ce qui concerne le tabac. Entre 1991 et 2009, le marché des cigarettes a diminué en volume de 97,1 milliards vendues à 55 milliards. Parallèlement, le cancer du poumon chez l’homme de 35 à 44 ans baissait de moitié.
→ Les Échos, 24 janvier 2011. 18, rue du Quatre-Septembre 75002 Paris.