Maladies à déclarer - Objectif Soins & Management n° 199 du 01/10/2011 | Espace Infirmier
 

Objectif Soins n° 199 du 01/10/2011

 

Actualités

Anne-Lise Favier  

MÉTHODE → Dans un numéro double* paru fin septembre du Bulletin épidémiologique hebdomadaire, l’Institut national de veille sanitaire (InVS) dresse les principales modalités du dispositif de signalement des maladies à déclaration obligatoire.

Dès qu’un cas de maladie à déclaration obligatoire (MDO) est recensé, les professionnels de santé sont tenus légalement d’en faire la déclaration afin de prévenir et de contrôler sa diffusion. Depuis 2003, date d’introduction d’un nouveau dispositif de surveillance des MDO, la déclaration se décompose en deux actions :

→ d’une part, le signalement sans délai ;

→ d’autre part, la notification qui est recueil standardisé de données socio-démographiques, cliniques et biologiques.

Depuis cette date, de nouvelles MDO ont fait leur apparition, selon des critères définis par le Conseil supérieur d’hygiène publique de France (rebaptisé depuis en Haut Conseil de santé publique) et tenant compte de la gravité de la maladie ainsi que de la nécessité d’une intervention urgente locale, nationale ou plus large.

De nouvelles MDO

Ainsi, la rougeole et l’hépatite A ont fait leur apparition dans cette liste, tout comme le chikungunya et la dengue, suite à l’extension du vecteur animal (moustique) de ces deux maladies sur le pourtour méditerranéen. Enfin, dernière entrée, celle du mésothéliome, qui, depuis le 1er janvier 2011, a fait l’objet d’une déclaration obligatoire auprès de six régions pilotes : dès la parution des textes réglementaires, cette déclaration sera étendue afin d’augmenter la reconnaissance des maladies professionnelles liées à l’amiante et d’améliorer la connaissance des cas survenant en dehors de l’exposition professionnelle. De nouveaux modèles de fiches de déclaration sont disponibles sur le site de l’InVS.

* BEH 33/34 du 20 septembre 2011.