Exercice de démocratie à la FPH

Pour la première fois depuis l’adoption par le Parlement de la loi de rénovation du dialogue social en juillet 2010, la fonction publique hospitalière et la fonction publique de l’État organisaient, ce 20 octobre, leurs élections professionnelles. Pour la FPH, il s’agissait de renouveler pas moins de 3 800 instances – commissions paritaires locales (CAPL) et départementales (CAPD), comités techniques d’établissement (CTE), etc. Près de deux millions de personnes étaient appelées à voter. Un moment d’importance, puisque les instances concernées par ce scrutin sont consultées sur les parcours professionnels, les déroulements de carrière, mais aussi sur l’organisation du travail, la politique sociale des établissements, la politique de formation, la vie collective, etc.

Taux de participation de 50,59 %

Si les organisations syndicales, au premier rang desquelles la CGT, ont relevé une kyrielle de problèmes d’organisation dans la tenue de ce scrutin – matériel de vote erroné, impossibilité dans certains établissements de voter autrement que par correspondance, etc. –, il n’en demeure pas moins, selon le ministère de la Santé, que le taux de participation à cette élection, que ce soit par correspondance ou par vote physique, s’est élevé à 50,59 % dans la fonction publique hospitalière. Significativement moins qu’à l’occasion des dernières élections, en 2007, où 55,95 % des personnels avaient effectivement voté. En tout état de cause, la CGT tient le haut du pavé avec 33,51 % des suffrages exprimés, contre 24,46 % pour la CFDT et 22,72 % pour Force ouvrière. Arrivent ensuite Sud (8,66 %), Unsa (4,37 %) et CFTC (2,83 %).