PRÉSIDENTIELLES → Après un itinéraire hospitalo-médiatique qui l’a conduit à la faculté de médecine René-Descartes, François Hollande a tenu un discours sur la santé.
Institut de la vision (Paris), hôpital Robert-Debré (AP-HP) et enfin faculté de médecine René-Descartes : tel est le parcours hospitalo-médiatique que François Hollande a suivi en début de mois pour présenter son programme pour la santé dans le cadre des élections présidentielles de 2012.
Défendant haut et fort le le service public hospitalier, le candidat socialiste a notamment annoncé qu’il « mettrait fin au principe de convergence tarifaire entre le public et le privé » et qu’il « redéfinirait le mode de financement de l’hôpital », la T2A ayant atteint, selon lui, ses limites. Prévoyant de réformer le parcours et la carrière des jeunes chercheurs, il a également annoncé qu’il était important de relever le numerus clausus des facs de médecine. N’abordant pas l’épineuse question des 35 ? heures à l’hôpital ni celle des effectifs, François Hollande a néanmoins assuré qu’un « nouveau pacte social serait négocié ».
Son programme, qui s’attellera à lutter contre les déserts médicaux, comporte également un volet prévention, notamment contre la maladie d’Alzheimer et le cancer, dont les plans seront reconduits, mais aussi pour la santé des plus jeunes, en prévoyant notamment, dès la prochaine rentrée, une politique destinée à lutter contre l’obésité des enfants et adolescents. François Hollande a également évoqué un plan santé mentale et un plan santé à l’adresse des personnes incarcérées. De même, il a émis le souhait de voir « des médicaments plus sûrs, moins nombreux et moins prescrits » :une réforme en vue, là-aussi ?
Enfin, sur le volet général des comptes de la protection sociale, il a assuré qu’un retour à l’équilibre général était possible, comptant notamment sur la contribution de l’ensemble des revenus (travail et capital).