Les avancées médicamenteuses dans les prochaines années concerneront les douleurs chroniques et neuropathologiques, qui ne répondent pas aux antalgiques habituels. De nombreuses nouvelles molécules antidouleur ont sans doute été ratées, car mal testées sur l’homme. Pour y remédier, Didier Bouhassira, médecin chercheur à l’Inserm, responsable du centre d’évaluation et de traitement de la douleur de l’hôpital Ambroise-Paré à Boulogne-Billancourt, prône une approche par profil de douleur et non par pathologie.
La Recherche, n° 462, mars 2012. 74, avenue du Maine, 75014 Paris.